Mais oui, bien sûr Juliette ms je crois qu'on (et notamment TU) te trompes de combat. Mon attitude, violente, je le reconnais, reliée : 1 peut être aux racines d'orties qui m'ont mis une pêche d'athlète olympique sous amphé et 2 à un passé enfoui (où seuls, non, surtout les animaux m'ont aidée) ... est ironique, se veut comique disons, et du reste ayant depuis peu VU des crottes, (ça c'est nouveau, ma révolution copernicienne, merci de m'avoir fait prendre conscience qu'en plus d'être aspi, j'avais ce défaut -ou qualité c'est pareil-, ne pas être dégoûtée par les animaux voire aimer tout d'eux puisque, comme le déplore Stendhal -'Clélia est belle, Clélia est bonne mais hélas, trois fois Hélas, Clélia, ô Clélia ... chie'- ... on ne peut séparer.) Ce qui m'a renvoyée au racisme et c'est ce qui importe fondamentalement, à toute chose malheur est bon. Question : as-tu été racisée ? Moi si, une fois franchement, à 9 ans, au Lycée Pasteur de Besançon (Voir lien éventuellement, c'est comique et ça finit bien) et sais-tu ce qui est reproché ds ces cas, pour moi du moins ? Je cite en vrac : sale, bête, inéduquée (comme tous les gens du sud), ne sachant pas parler c'rect'ment (idem) .. (dit avec l'accent bisontin, ça envoie!) fille de rouge, paresseuse, peu fiable (ah ah !) et surtout vaniteuse et vantarde (ah ah ) ... mais je dois dire que la base, le pilier c'était la SALETÉ ET L'ODEUR. Suite sur blog... et la deuxième fois, racisée comme ''non ... azerty'' disons donc un peu .... mmm enfin vous voyez... nature quoi ! . mmmm pas si jolie que ça... mmm il aurait pu avoir une plus jolie et des 'nôtres' etc... là plus question d'odeur ni de saleté mais de 'culture' (au sens habitus) et d'éducation. Cela bousille tout une vie, j'ai 70 ans depuis peu et j'y pense encore parfois lorsque ds le bus une personne se lève (va-t-elle s'asseoir ailleurs ? Je dois sentir le chien - ce coup ci c'est sans doute exact ! Ms je m'en fous un peu alors que Besançon fut un des rares endroits où je n'ai pas eu d'animaux-). Ce que je veux dire est ceci : lorsque nous haïssons a priori quelqu'un pour son appartenance à une région, religion (ou NON RELIGION ! ds mon ces et les deux fois !) ethnie abusivement dite 'race' etc.. c'est qu'on nous a inculqué des conneries qui, m si on n'y a pas cru, ont qd m laissé des traces... et toutes nos perceptions seront biaisées par ces conneries SANS M QUE NOUS NE NOUS APERCEVIONS ! Ça, c'est connu et appliqué magistralement par Fanon ("Peau noire''). Mais du coup, j'extrapole : et s'il en allait de même pour TOUTES nos perceptions ? Cela on le sait théoriquement (m si on n'a pas lu Kant en fait on l'a lu sans le savoir) ... mais c'est théorique, et au fond on n'y croit pas trop, une attitude d'école... et là ! Coup de tonnerre ds un ciel bleu ! le coup des crottes était tout de m génial, parfait : je 'savais' forcément mon absolue sincérité et j'extrapolai celle des autres. Il y avait donc un pb. J'ai alors supposé que peut être Clamart était particulièrement propre, et m Malakoff. Culpabilisée, suis 'bourge' enfin si on veut, disons plutôt vivant ds un lieu moyen qui plus haut devient chic bla bla... Et bien peut être que non ! Puisque maintenant j'en vois raisonnablement. Je crois qu'on tient là la clef de bcp de disputes vaines (ou pas) : nos perceptions ne sont pas identiques, formatées par nos affects, regurgitées en 'logos' fallacieusement nommé. C'est ce qui m'importe ds l'affaire et si je me suis laissée aller à la violence relative ce coup ci emballée (les orties -racines- qd même ont dû jouer le rôle d'amphet) ... c'est qu'à travers ces protestations et surtout la proposition allègre d'une taxe avec toutes les conséquences* qu'on imagine, c'est, comme chez Proust la madeleine, tout ce passé qui m'est remonté à la gorge, Besançon; puis la 'non azerty' -on dira ''ytreza'', ce qui est très péjoratif- ... ''mécréante, païenne, sale fille de rouge, tu PUES etc'' et de l'autre coté, plus élégant -sans forcer ! - mais ceux-là ont bien pesé sur mes enfants.. un détail, ils détestaient les animaux cad qu'ils n'en avaient jamais vus sauf dans leur assiette. Sales ! Comment peut-on etc... mais les faire pénétrer ds leurs corps, pas de pb. Donc partant de l'hygiène on est allés jusqu'aux racines du mal par le biais de l'intersubjectivité... Finalement j'ai refait côté animaux le texte phare de Boltanski ('Prime éducation et morale de classe') un texte qui m'a SIDÉRÉE ET CHANGÉE À JAMAIS. Guérie pourrait-on dire ! Comment fait-on honte au peuple -en utilisant les femmes comme levier, les ménagères, les mères- de sa 'saleté' (parfois, si toutefois il y a un support réel à l'opprobre, une saleté qu'on lui a CONCOCTÉE exprès) et comment choisit-on des gens issus de ce même peuple (il incrimine ici les instituteurs) pour servir d'exemple et de kapos, afin de le verrouiller ensuite : tout entier tendu vers un but inatteignable, être aussi 'propre' que dans la publicité, par exemple exhiber des draps éclatants... ce qui, Molieres sur Cèze, cité minière, était impossible ! (un beruf de FEMMES, mises en rivalité, qui est la plus propre ? Les draps, lavés à la main à la rivière ! qui séchaient ds les jardins ouvriers attiraient la comparaison.. ainsi que le derrière des enfants, -pour parler d'une bonne mère, on disait 'elle tient ses enfants bien propres'-) dévalorisé, épuisé aussi, le peuple se taira, ne bougera plus.
Un mythe ? Non. J'ai ainsi mieux compris ma mère qui affectait de hurler si en remontant du jardin je me lavais les mains dans l'evier, toujours vide et propre... Soit, elle avait raison MAIS... MAIS.... Le : ''c'est dégoûtant !"" et sa virulence m'interpellaient. ''Comment faisais-tu AVANT ? (nous venions juste d'avoir une salle de bains -miracle, mon père depuis peu gagnait gros-) grand-mère qui vivait là avant était-elle dégoûtante ? As-tu attrapé des maladies ?'' Et bien, cette question, mes amies, je n'ai JAMAIS OSÉ LA LUI POSER, même au plus fort des engueulades. Même après ma brève thérapie qui m'avait donné des ailes. Je sentais confusément que j'aurais touché là un point gâchette. C'est Boltanski qui longtemps après m'a fait comprendre : elle illustrait là parfaitement LA HONTE QUE LE PEUPLE AVAIT DE LUI MÊME, c'est à dire QU'ON LUI AVAIT INCULQUÉE. Une nouvelle propre.
* Il est évident que Macron, qui fait ériger des piques pour empêcher les SDF de s'abriter de la pluie, des barrières pour qu'ils ne puissent se chauffer à des grilles d'aération, qui condamne un jeune affamé qui a 'volé '... DANS UNE POUBELLE ! des denrées qui allaient partir au broyeur, qui rend drastiques les contrôles techniques des voitures surtout genre combis et exige l'enlèvement des équipements qui permettent d'y vivre, qui impose les pauvres et désimpose les très riches, qui détruit les services publics avec méthode etc ... risque de la mettre en application, cette taxe, crenomdebordel de ... pardon je m'égare ... qui va bien ds le sens du vent (le sien) : 1 priver les pauvres (je veux dire ceux qui ont 500 € /mois à peu près pour vivre ou moins, ex Blandine) de ceux qui sont parfois leurs seuls compagnons, qui leur tiennent chaud (oui, un chien tient chaud) et les protègent ; 2 faire courir un risque à ceux ci (voir Maupassant, toujours sordide et cruel)... et 3 maintenir dans l'angoisse de l'illégalité (relative) ceux qui essaieront d'y échapper PARCE QU'ILS NE POURRONT PAS L'ACQUITTER ! D'où 4 : une illégalité accrue. But : dégrader encore un peu plus ceux qu'on veut ÉLIMINER pour justifier leur élimination. Tout s'emboite : comment des femmes d'une telle valeur, générosité et sensibilité, parmi vous ça pullule comme moustiques puces et cacas chez moi ... ne l'ont-elles pas vu ? C'est ça qui me bouleverse et m'a fondée à cette épître... si vous ne l'avez pas vu, on est mal, ça veut dire que PERSONNE ne le verra.
Et un détail. Je me gausse dis tu ? En ce cas, merci ! quelle hubris, quel talent sont miens... car j'ai pleuré à peu près tout le temps que j'ai écrit. Ne le répétez pas hein, je saurai d'où ça vient.
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En un sens, cela revient à la question qu'est-ce qu'aimer ? Je m'apprétais à faire un article là dessus, (suite au 'dégoût') ... Je ne me souviens pas avoir éprouvé de dégoût lorsque j'ai dû accomplir certaines tâches auprès de gens que j'aimais, malades, alités. Juste la peur de mal faire, très concentrée. Par contre les accomplir pour d'autres je n'aurais pas pu ou en me forçant. Idem pour les animaux. Je ne dis pas que j'adore la merde ms bon, quand Paula a réussi à enfoncer le trocard juste où il fallait (pas facile, un coup de poker) et que l'odeur soudain, INSOUTENABLE, a envahi l'écurie, quelle joie ! J'aurais applaudi comme le pote à mes cotés mais moi je tenais le poing serré sur ... passons et j'ai senti la pression diminuer ! génial ('appuie encore, ne lâche pas il faut qu'il se dégonfle ! ') puis plus rien sauf cette odeur et de la m. partout sur mon avant bras... Et le cheval s'est REDRESSÉ comme si de rien n'était. Un petit pas. Sauvé. Oui en ces cas ça semble dérisoire. Et agaçant.
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En un sens, cela revient à la question qu'est-ce qu'aimer ? Je m'apprétais à faire un truc là dessus, (suite au 'dégoût') ... Je ne me souviens pas avoir éprouvé de dégoût lorsque j'ai dû accomplir certaines tâches auprès de gens que j'aimais, malades, alités. Juste la peur de mal faire, très concentrée. Par contre les accomplir pour d'autres je n'aurais pas pu ou en me forçant. Idem pour les animaux. Je ne dis pas que j'adore la merde ms bon, qd Paula a réussi à enfoncer le trocard juste où il fallait (pas facile, un coup de poker) et que l'odeur soudain, INSOUTENABLE, a envahi l'écurie, quelle joie ! J'aurais applaudi comme le pote à mes cotés mais moi je tenais le poing serré sur ... passons et j'ai senti la pression diminuer ! génial ('appuie encore, ne lâche pas il faut qu'il se dégonfle ! ') puis plus rien sauf cette odeur et de la m. partout sur mon avant bras... Et le cheval s'est REDRESSÉ comme si de rien n'était. Un petit pas. Sauvé. Oui en ces cas ça semble dérisoire. Et agaçant. D'accord vous voyagez toutes mais pourquoi dire que la France est crade ? Je n'aime pas ça. C'est ce qu'en disait notre cher Hitler. Alors zut. Moi j'ai surtout connu le Liban, Maroc, Syrie, enfin bref et je n'ai pas remarqué que nous soyons crades... et ne me dites pas ces sont des pays orientaux ou je hurle.
Autre question. D'accord vous voyagez toutes mais pourquoi dire que la France est crade ? Je n'aime pas ça. C'est ce qu'en disait notre cher Hitler. Alors zut. Moi j'ai surtout connu le Liban, Maroc, Syrie, enfin bref et je n'ai pas remarqué que nous soyons crades... et ne me dites pas ces sont des pays orientaux ou je hurle.
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