mardi 17 octobre 2017

Les féministes de frime ! vive la débâcle !

L'embâcle des rescapées que TOUTES ns sommes...
A propos de ''balance ton agresseur', (je dirais plutôt 'balance ton AGRESSION') toutes les femmes, je dis bien TOUTES et d'autant plus que nous sommes âgées, nous avons de lourds ... comment dire ? demi secrets sur le coeur, notez que je n'ai pas dit sur la conscience, ce qui est tt à fait différent (ms ns en avons aussi évidemment, hélas, on peut être cul de jatte et enrhumé ). Des histoires infinies dt on NE PARLE JAMAIS (car elles ne sont pas censées arriver à des gens de bien comme vous) où ''ce n'est pas passé loin'' ... (sauf peut être quelque princesse ou fille de richissimes qui ont toujours eu des suivantes et gardes du corps et encore !) Dix, vingt fois, cent dit l'une de nous, oui... ô pas de 'vraies' agressions parfois, on ne sait le qualifier, ce gus qui vs a suivie au bois et qui vs a sussuré des horreurs bite à l'air au moment de vs dépasser... celui ds le car Pascal, ça dira quelque chose à certains, ces vieux cars aux dossiers si hauts, qui vous a pincée et s'apprêtait à aller en vous avec ses doigts lorsqu'enfin vous avez vu le 'papier collant', Lydie m'avait dit 'tu ne te lèves que lorsque tu as en vue le papier collant' et j'attendais avec impatience..  (aucun traumatisme,  Marguerite m'a prise en mains tout de suite, a couru téléphoner aux gendarmes, une expédition en 51, est revenue et m'a superbement débriefée, d'ailleurs je n'étais pas du tout inquiète car j'ignorais à quoi j'avais échappé et le sens de ce truc rose qui grossissait sur lequel il voulait absolument que je pose la main ou la bouche, ce à quoi je me refusais radicalement, j'ai crié, il n'a pas insisté ms c'est alors qu'il m'a palpée puis pincée ..) .... cette fois sur l'autoroute, là ce n'est en effet pas passé loin, vivent mes réflexes de militante bien entraînée etc etc....  et ça, on l'a en nous, ça nous a forgées, fabriquées, avec nos forces et nos lacunes parfois dramatiques, et ça, on n'en parle pas, le sexe est ... disons n'est pas un sujet facile m s'il est de moins en moins tabou. Avouer .... on peut en rire, c'est le choix que j'ai fait, mais pas simple, ma trouille devant la dimension de l'engin du gus du bois (récent ) ... un anormal je pense...  ou (là j'avais 21 ans) ma peur, non ma terreur sur l'autoroute (même sauvée mais ds la bagarre, une bagarre je crois bien, À MORT! que je ne pouvais pas gagner... et que j'ai gagnée pourtant, du moins le temps de sortir de l'aire de repos vide et d'atteindre la route où je me suis mise au milieu de la voie de droite les bras en l'air ! mes sphincters avaient lâché) etc... idem pour le chauffeur de taxi  (qui n'en était pas un) etc.... bref qu'il s'agisse d'agresseurs identifiés ou comme ici occasionnels, opportunistes, ON SE TAIT.

La société nous 'apprend', nous persuade ainsi que ça n'arrive qu'à vous et à la limite de votre fait : les bons conseils ne manquent pas, (de pervers ou juste naïfs, style Marie Antoinette) : quelle idée de faire du stop quand il y a si bons trains, de fréquenter un arabe quand il y a de si beaux français, d'aller au bois à 7 heures quand c'est tellement plus agréable ds la journée , de rouler avec une voiture en si piètre état surtout sur ces routes désertes, d'avoir quitté un si bon mari, si riche, pour vivre seule ds un mas isolé etc.... je cite au hasard... si bien qu'on le croit plus ou moins... à demi, et on se tait. Non, il faut le dire, le crier si nécessaire : LE ROI EST NU. Et ça libère comme si on vs enlevait une chappe de plomb de la poitrine.

On ns fait peur pour qu'on la ferme. C'est tout. Qu'on ne se batte pas. Pire : on ns propose des solutions dont on sait L'INEFFICIENCE voire pire, qu'elles vont AGGRAVER le trauma (''mais allez porter plainte, voyons''.)
Et ici un post ou deux se sont montrés particulièrement pervers (sous couvert de féminisme, style ''ta gueule et prends note de la manière dont tu dois user pour t'en sortir''.) On a donc légitimement peur du tavéka, du cétafot, du DELADIGNITÉ, voyons PASDEDÉFOULEMENT, de DÉBÂCLE, de bonde lâchant DE L'ORDURE PUANTE (s'il vous plaît les femelles) ? Ou pire du ''tu l'as bien voulu, ça t'a bien aidé ds ta carrière alors ne joue pas les pucelles'' qui a été récemment  assené à Tipi Hendren, la lumineuse, qui dénonçait ce s en bouteille de perrier de Hitchcock... Ou pire encore 'quelle lâcheté d'attendre autant, voyons quand c'était si simple de porter plainte, les juges sont là pour ça, non, ainsi Moije... (style Marie Antoinette)... (sous entendu 'elle veut se faire de la pub.. ou du fric'... ) Insultant la victime qui ainsi sera DEUX fois victimisée. 

Toujours le dilemme ! qd vous êtes faible, et sur le coup vs l'êtes, ils ne s'attaquent pas à plus fortes, vous ne pouvez rien dire, les représailles peuvent être atroces et pas forcement sur vous (cf cette femme qui a été brûlée vive après une émission de télé réalité en Espagne où elle dénonçait son ex mari ) ... et qd vs êtes fortes, si toutefois vs vs en êtes tirée, cas rare, alors l'agresseur et ses séides svt DES CONFRÈRES QUI SENTENT LE VENT DU BOULET ! vont crier à l'abus de faiblesse, la lâcheté voire vénalité de la victime, le victimeur étant devenu entre temps un vieux monsieur d'autant plus insoupçonnable qu'il est âgé, malade, pitoyable (parfois il en joue comme Pinochet) et c'est si loin tout ça. Gagné !

Mais qu'on se taise aussi dans le cas d'un agresseur inidentifié montre que c'est bien également une question de gêne voire de honte personnelle et pas seulement de peur de l'agresseur ou du désir de sauver les apparence si celui-ci est un proche.. (ou de peur d'une tierce personne qui soutient l'agresseur, voir le cas Léna dans ''le syndrome de Stockholm''.)

Alors je veux dire ceci : C'EST AUX VICTIMES ICI DES FEMMES DE DÉCIDER DE CE QU'ELLES VONT ET DOIVENT FAIRE POUR 1 SE LIBÉRER 2 LIBÉRER D'AUTRES ET NOUS N'AVONS DE LEÇON À RECEVOIR DE PERSONNE SUR CE COUP. LES TERMES COMME DÉBACLES SONT IMPROPRES ET MÉRITENT UN EMBACLE comme celui ci.

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