La ville où le juge est un enfant...
La dernière lettre du juge Lambert, tout à fait dans son personnage, elliptique, égocentrée, émouvante, exaspérante d'indécence lorsqu'il REPORTE SES FAUTES SUR D'AUTRES et lourde de sous entendus pervers impossibles à déterminer ... il part comme il a vécu, laissant à nouveau planer des doutes en principe levés et ouvrant un boulevard à toutes interprétations -contradictoires! -possibles. Il eût été (ou fut peut-être) un bon scénariste de films noirs où on tient le public en haleine jusqu'au bout, mais juge ! Une LETTRE PERVERSE, EN POCHOIR OÙ CE QUI N'EST PAS DIT RÉSONNE PLUS QUE CE QUI EST DIT ET RÉPÉTÉ. Et aucune raison n'est jamais invoquée pour justifier l ''infâme' surligné -à son encontre bien sûr ! - une lettre où le pathos prévaut et même couvre le logos.
''Cet énième rebondissement est infâme .... (ndlr, pourquoi?) Il repose sur une construction intellectuelle fondée en partie sur un logiciel. (ndlr, 'Anacrim', qui a pourtant permis la résolution de certaines affaires.) La machine à broyer (ndlr, la justice ? Il est bien mal placé pour la dénoncer ! la gendarmerie ? La police ? Idem) s’est mise en marche pour détruire ou abîmer la vie de plusieurs innocents, pour répondre au désir de revanche de quelques esprits blessés dans leur orgueil ou dans l’honneur de leur corps.
(Les gendarmes ici sont clairement visés... et c'est odieux : qui est-ce qui, lorsque ceux-ci ont obtenu les aveux de Murielle -la nièce de Bernard Laroche- a attendu... la fin du week-end ! pour l'entendre ? Qui est-ce qui ensuite, violant le secret de l'instruction, l'a dénoncée devant une nuée de journalistes alors que les gendarmes lui avaient bien recommandé de se taire devant sa famille -tout le week end ! - et que, pour son malheur, elle avait tenu parole? Qui est-ce qui, après sa glorieuse prestation média ! l'a benoîtement renvoyée chez elle.. où elle a été 'reçue' ... -c'est à dire, selon plusieurs témoignages, durement frappée et menacée d'abandon- ... d'où sa rétractation ensuite ? Qui est-ce qui a fait de même avec Bernard Laroche, sachant pourtant que Jean -Marie Villemin, -remonté comme un ressort par des journalistes, notamment Jean Ker*, qui n'attendaient que ça pour faire rebondir une affaire qui s'enlisait- clamait partout qu'il allait le tuer ?)
... '' Certains de mes confrères ont emboîté le pas avec une mauvaise foi abominable...''
(Ndlr, vraiment ? Qui ?)
Puis il répète compulsivement : ''Bernard Laroche est innocent .... La construction intellectuelle ... (ndlr, celle d'Anacrim) est ... un château de cartes qui aurait dû s’effondrer dès le premier regard ...'' et dans la foulée écarte aussi Murielle, ayant dit-il démontré que c'était le mardi 23 et non le 16 ctobre qu'elle n’était pas dans le car scolaire.
(Ndlr, veut-il ainsi puérilement se dédouaner vis à vis de celles qu'il considère comme ses victimes évidentes, Bernard Laroche et Murielle Bolle, ce serait bien dans sa manière; même 30 ans après, il reste un enfant égocentré parfois émouvant ms la plupart de temps indécent d'inconscience. Et quid de Christine Villemin alors ? PAS UN MOT.)
À la retraite (ndlr, après une carrière de juge d'instance) il refuse de porter seul le fardeau du fiasco judiciaire.
''Pour ne pas perdre la face, on cherchera ... un bouc émissaire. Autant dire qu’il est tout trouvé… je refuse de jouer ce rôle. SI J'AI PARFOIS FAILLI, J'AI CEPENDANT LA CONSCIENCE PARFAITEMENT TRANQUILLE QUANT AUX DÉCISIONS QUE J'AI ÉTÉ AMENÉ À PRENDRE. (Bravo!) ON NE CONNAÎTRA JAMAIS LA VÉRITÉ PARCE QU’ON REFUSE DE VOIR LA VÉRITÉ. ET POURTANT SI ON ACCEPTAIT DE REGARDER LES ANNALES JUDICIAIRES AMÉRICAINES OU TRANSALPINES .... ''' poursuit-il, laissant entendre qu'il croit encore à la responsabilité de Christine Villemin (...)
''.. je n’ai plus la force de me battre. J’ai accompli mon Destin''. À partir du parisien.fr
*Jean Ker, reporter à Paris Match, fit écouter à Jean Marie Villemin le PV (comment l'avait-il eu ?) de la déposition de Murielle incriminant Bernard Laroche avant qu'il ne le tue!
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