samedi 12 août 2017

Ma vie en 15 images plus texte




Cévennes, 2 ans de bonheur avec Marguerite et Josée QUI ME PORTENT ENCORE !  la mine ensuite jusqu'à 8 ans, non, ce n'est pas une enfance triste au contraire, du moins N'EST-CE PAS LA RAISON, ou indirecte, c'est le trauma de la guerre de Lydie, ici en sculpture, (cf les ''lettres à Lydie'') ... enfance 2 après la mine, plus dure, beaucoup plus, solitude, depression de Lydie, souffre douleur à deux moments, Besançon et Aix, mais le reste du temps l'école, le lycée sont mes objets contre phobiques, mes bouées de secours, je réussis sans me fouler (fille d'enseignant, milieu cultivé, ça aide) et on ne me méprise pas, au contraire... un premier mariage cata ici non indiqué, un autre ensuite (la table magique,  mon ex n'était pas un fin bricoleur) enfants, bonheur, j'assume à peu près seule...  non, au second enfant avec Assia (et Lydie et même Jean tout le temps aux vacances, ds le Midi)..... ici, le périphérique, France culture ou musique, j'étais riche alors, lecteur de CD top etc...

... puis il y a France, brillante ingénieure féministe syndicaliste pleine d'humour, juste après mon accouchement (''comprends moi, je t'aime mais j'ai besoin de m'aérer un peu, de parler à quelqu'un d'autre choses que de couches'') ... et longtemps après, Catherine et je m'en vais, enfants élevés  (ms le sont ils toujours ? Moi quo ne suis même pas ''élevée'' moi-même, comment exiger d'eux qu'ils le soient ? Tout comme Lydie qui n'était pas élevée elle non plus... et Jean encore bcp moins alors..) un peu vieillie, pas trop, (je susciterai même une passion extraordinaire qui ici n'est pas indiquée, tout comme une autre tout au début)...

.. et embellie, galerie, peinture, écriture, vie simple hors pollution, amis en masse, Michel, Pierre, merci à eux.... Mais il revient (au départ pour l'enterrement de Jean, sans cela on ne se serait peut-être jamais revus... une déclaration d'amour PUBLIQUE lors de la cérémonie qui me bouleverse bien que je la sache inexacte sur bien des points* ! ) et ça repart..
...  ms cette fois la rupture (ou disons la distanciation hostile puis accablante, méprisante etc..) IMMÉDIATE ! vient de lui... il a assuré ses arrières sur tous les plans, moi, sur un seul, culturellement (pas financièrement en tout cas) et je coule à pic, corps et biens... ce qui l'insupporte, il m'aime pas les femmes fragiles ou du moins il aime qu'elles en aient l'allure et la posture mais pas le corpus (Maison de poupée ? Un peu) ..

... puis malade, rien de très grave, retour entre autre pour me soigner, (stt pour voir mes enfants) ce qui aggrave la situation (il est évident que je ne suis pas persona grata) ... et ... maison brûlée ma foi... le cagibi tient le coup et... le bonheur ? Non, mais parfois c'est bien. Parfois la boule se desserre. Oh, pas longtemps..  c'est bien finalement qu'il ait trouvé une plus jeune pour assumer, parce que de toutes manières je n'aurais plus pu au bout d'un moment...  c'est bien que les enfants soient loin, et à l'aise...  j'aie enfin du temps pour moi même, les animaux, peindre, écrire, sculpter, jouer écouter de la musique (ça en ce moment pas moyen ms qd je partirai si).

Oui j'ai honte, la vie est belle, du moins la mienne. Le voisin se bat avec un courage énorme à saluer contre plusieurs cancers, un guérit,  l'autre repart, ils se relaient ! ... non, je n'ai rien à dire au Dieu de la nature c'est à dire à moi ( un grain de cette nature détaché qui se croit unique et seul) que merci, merci de m'avoir concédé quelques facultés, quelque raison, quelqu'allure encore, quelque possibilités peut être d'aider les autres (animaux et humains) et de beaux enfants et beaux enfants. Et petits enfants.

* Il avait fait un joli parallèle entre Jean (mon père ) et lui, observant qu'il avait eu 5 soeurs comme lui (vrai à une près) qu'il avait éprouvé comme lui un amour infini et passionné pour une femme (vrai pour Jean, et qui sait ? pour lui, mystère.. Il m'a avoué par la suite qu'il mentait... ms quand mentait-il? ) et qu'à cause de cet amour infini il avait comme lui sacrifié sa carrière, sa région et pour lui son pays même afin de la rejoindre.. (vrai pour Jean, mais FAUX, archi faux pour lui...) bravant par amour toutes sortes d'interdits culturels... (moyennement vrai) ... j'ai laissé glisser, au fond ça n'avait pas d'importance et c'était flatteur. Les gens du village me regardaient d'une autre manière, tiens c'est une femme finalement, pas un Pitt bull! Le soir même il m'assurait de sa passion intacte ''ne t'en fais pas mon amour, je dois monter à Paris, j'ai des trucs incompressible à faire ms ds 2 jours je suis là et je ne te quitterai jamais, JAMAIS, ni jamais ne te laisserai partir, tu es le soleil qui a illumine ma vie et je le laisserai jamais s'éteindre, jamais.. quitte à t'attacher à ta chaise toute ta vie....'' Et je n'ai plus eu de nouvelles pendant 3 mois et encore par notre fils, (''Papa? Ms il vient d'acheter une maison à Deauville,  il y est en ce moment avec ... enfin... je ne sais pas...'') et lorsqu'il a enfin appelé ou répondu à mes appels (indignés ou désespérés) je ne me souviens plus, c'est là qu'il m'a avoué avoir menti lors de son beau discours au crématoire et aussi ensuite. Une voix atone,  blanche, basse, bien articulée pour une fois. Soit.

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