Des blancs à remplir, non ?
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Outreau
Dimitri Delay, l'un des douze enfants reconnus victimes par la Justice, dans le dossier Outreau vient de publier cette lettre ouverte à son père violeur et proxénète :
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Note liminaire : les soulignages et passages en majuscules sont de moi.
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"Lettre ouverte (de Dimitri son fils et victime) à Thierry Delay qui m’a engendré, violé, torturé et livré à la misère
14 NOV. 2016 PAR CAPROUILLE BLOG
Il paraît que j’étais ton préféré. Pourtant, tu m'as violé, as commis sur moi toutes sortes d’actes de barbarie, m’as vendu et t’es rangé du côté de ceux qui m’ont traité de fou et de menteur. Tu as eu plusieurs occasions de dire la vérité, d’expliquer comment et pourquoi tu avais commis toutes ces horreurs, pour lesquelles EN PARTIE tu as été puni. Mais tu ne l’as pas fait. Pourquoi ????
Pourquoi n‘as-tu jamais dit la vérité ? Pourquoi as-tu couvert tes complices ?
Tu as dit que je ne mentais pas!''
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Question : COMPLICES OU INSTIGATEURS ?
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''En visio-conférence en juin 2015, lors du procès de Rennes, tu as dit que je ne mentais pas ! Pourquoi ne dis-tu pas la vérité pour tout ce qui s’est passé ? J’ai appris que tu étais sorti de prison. Tu es protégé paraît-il. Moi, je suis dans ma prison depuis le premier jour où tu m’as violé. Personne ne me protège. Je suis à la rue, j’ai souvent faim, froid. J’erre de squat en squat. Je suis pourtant courageux et je sais faire plein de choses de mes mains, mais l’horreur de mon passé me poursuit. Je suis comme prisonnier de ce que tu m’as fait subir, toi et tes complices. Je n’ai pas de toit, pas de situation professionnelle, pas d’avenir.
Toi, tu touches une allocation de réinsertion, tu es soigné aux frais de l’Etat (cet Etat qui ne m’a pas rendu justice) pendant que je galère pour manger un bout de pain ou que j’endure des rages dentaires que je ne peux pas faire soigner. J’ai faim, j’ai froid, j’ai mal pendant que toi tu es au chaud, le ventre plein et bien entouré. C’est ça la justice de mon pays. Elle est ainsi car tu as tout fait pour protéger tes complices au lieu de penser à nous, à moi.
Des pensées noires m’envahissent quand je pense à toi, mais la Loi ne me permet pas de les exprimer. La vie va se charger de te faire subir ce que j’aimerais faire de mes propres mains. Tu serais souffrant d’une sclérose en plaques. Savoir que tu meurs à petit feu est une maigre consolation. Peut-être est-ce encore un mensonge pour dissuader de potentiels justiciers ?
Tu as encore la possibilité de tout balancer, de te racheter, de changer mon destin que tu as bien pourri: dis la vérité! Si tu lis cette lettre, j’espère qu’elle te fera « Tilt ».
Dimitri ''
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Alors ? Vous en pensez quoi ? A mi-mot, n'évoque-t-il pas des complices (ou donneurs d'ordres?) intouchables qu'il n'a, lui, pas le droit (?) de désigner. Pourquoi ? Son sort pourrait-il être pire encore que ce qu'il est actuellement ? Froid dans le dos, non ? comment ne pas y penser, comme pour l'affaire du Coral, des disparues d'Auxerre, des victimes d'Appoigny, (dont l'une est parvenue à s'échapper, à lancé l'alerte et a survécu, terriblement blessée) celles de Dutroux, la libération anticipée impensable de sa séide Michèle Martin qu'un juge se proposait d'héberger (!), puis recueillie dans un confortable couvent etc ? (La police alertée ne donnant pas suite ou arrivant un ou deux jours après, des pièces à conviction, notamment un carnet de rendez-vous avec les noms des clients -ET LES TARIFS en fonction des prestations exigées !- mystérieusement égarées... et ceux qui enquêtaient réellement, même une fois la retraite arrivée - ou mis sur la touche bien que OU PARCE QUE TROP zélés !- ... non moins mystérieusement disparus, à l'exemple du gendarme Jambert, ''suicidé '' de deux balles toutes deux mortelles ! au moment où il allait faire aboutir l'enquête...)
IMPRESSION FUNESTE D'UNE JUSTICE QUI PROTÈGE LES BOURREAUX (ICI DES AGRESSEURS SEXUELS D'ENFANTS) ET TIENT LA TÊTE SOUS L'EAU À LEURS VICTIMES !
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