mercredi 12 juillet 2017

Le toit sur la tête, c'est pire finalement

A plus... j'aimerais me cuiter mais non...

Question toiture, désolée de la trivialité, après l'inondation. (Je vis ds une maison ss toiture par endroit et l'autre partie fuit terriblement.)

1 Je laisse un message sur le téléphone de mon fils ( il y a 3 jours). Afin qu'il transmette à son père (à qui je dois mes conditions de vie actuelles). Rien...
2  Je m'inquiète. Tout à l'heure, re téléphone. Messagerie à nouveau.  Puis rien. Inquiète.
3 Je rappelle, cette fois je l'ai.
-- Allo ? Tu vas bien ? .... Et tes petites, Nicole  (etc )...
-- Euh oui, je devais te rappeler mais j'ai pas eu le temps, Nathan (son père ) était ici... avec Marianne (sa soeur).
-- Ah bon... donc tu lui as transmis . ...
-- Oui... mais tu sais, il ne peut pas monter sur le toit... pas possible ! Le pauvre...
-- Mais pas question qu'il monte sur le toit, juste qu'il fasse réparer.
-- Mmmm c'est vrai mais... il veut pas, on peut rien...
-- Ah bon ! Je risque de recevoir le toit sur moi et c'est comme ça, on n'y peut rien, c'est ça que tu dis ?
--- Ben... que veux-tu faire ? Que veux-tu qu'on fasse ?
-- Ça s'appelle non assistance... non contribution aux charges de ... voire escroquerie, mise en danger volontaire d'autrui, violence économique, enfin au choix...
-- Porte plainte, c'est vrai qu'il y a plein de raisons de le faire, c'est sûr... pourquoi tu ne l'as pas fait avant d'ailleurs ?
-- Parce que je suis conne. D'abord je voulais l'éviter, puis j'ai vu que ce n'était de toutes manières pas possible ou très très difficile, et enfin, j'ai vu une avocate et elle m'a dit et redit de le faire sinon elle ne pouvait rien.... la quadrature du cercle. Bon, tu lui transmets STP : s'il n'a pas fait en sorte que cette partie-là de la toiture soit mise hors d'eau et hors danger d'ici 3 jours, je porte plainte. (Ndlr, enfin j'essaie.)
-- JE TRANSMETS RIEN DU TOUT, c'est votre affaire, pas la mienne, vous divorcez, tu veux plus aucun contact avec lui, débrouillez-vous avec des avocats et voilà, moi je fais plus les messages, merci je l'ai fait, stop.
--  Ah oui ! C'EST PAS TON AFFAIRE ! Si j'avais dit moi aussi, lorsqu'il voulait te déshériter au profit de ta soeur 'C'EST PAS MON AFFAIRE', tu n'aurais pas ta maison actuellement... 5 ans à subir son harcèlement et sa haine parce que je refusais le transfert de la rue Casanova à Marianne si tu n'avais pas l'équivalent, oui j'ai gagné...  et à présent, quand je me retrouve dans une situation... un peu identique à la tienne, mais en pire parce que j'ai 69 ans... et que je ne te demande que de TRANSMETTRE un message de 5 mots sans prendre aucun parti, tu me réponds non, je ne le ferai pas, c'est pas mon affaire''... merci du renvoi d'ascenseur. Tu devrais te lancer en politique tu sembles doué finalement...''

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IL FAUT LE SAVOIR, LES ENFANTS NE SONT PARFOIS PAS DES HÉROS OU PAS TOUT LE TEMPS ET CE N'EST DU RESTE PAS LEUR RÔLE MAIS LE NÔTRE, CELUI DES PARENTS, DE LES PROTÉGER Y COMPRIS CONTRE L'AUTRE, MÊME À 36, 40 ANS...  OK. UN PEU DE .... POINTE AU COEUR TOUT DE MÊME DEVANT CETTE ...  TRAHISON ? UN PEU, SEULEMENT UN PEU. MES ENFANTS SONT AINSI. TOUS PEUT-ÊTRE ? ET PUIS, JE NE LES AI PAS FAITS SEULE.
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Remontée malgré tout, je file au Commissariat de Vanves cette fois. Refus, identique aux précédents (2) car ''ce ne sont pas des violences'' ... mais finalement je suis tout de même ''entendue'' par un type assez sympa* ... qui me demande de revenir demain à la permanence juridique. Soit. Je suis décidément bien remontée ce coup-ci (il faut dire que l'idée de recevoir ma toiture me booste -il va pleuvoir encore- et dormir dehors n'est plus possible) et je file à Clamart.... (ndlr, j'avais décidé de les 'faire' tous voir les vidéos mais je n'en avais pas eu le courage... mais cette fois je m'y mets. )
Là, un jeune me fait entrer, après moultes questions ... c'est pénible -lorsqu'ils ne comprennent pas et c'est svt le cas- : on a l'impression de devoir enlever sa culotte et la faire flairer à des dégoûtés pour bien montrer qu'on est propre nickel et qu'on mérite leur attention et qu'ils nous laissent seulement entrer..

... je suis assez vite reçue par une nana dont je sens immédiatement l'antipathie qui sourd de tous les pores de son petit visage chafouin aux yeux de verre trop rapprochés... visiblement elle essaie de corriger par un maquillage maladroit les quelques bizarreries de la nature qui l'affligent, par exemple elle pallie son absence ou petitesse de lèvres en les soulignant de rouge un peu débordant... ce qui évidemment attire immédiatement l'attention sur ce point fâcheux. ''C'est pour quoi ?'' me demande-t-elle sèchement sans me regarder tout en dégrafant et signant des  document devant elle. Je ne réponds pas. 'Alors ?'... ''J'attends que vous ayez fini'... 'Je peux vous écouter quand même'... ''Mais moi, ça me gêne''... 
Bref, on s'en doutait, barré comme ça, 'ce ne sont pas des violences'... et malgré sa profession de foi énergique (contre moi) elle n'écoute rien ou par intermittence ... me demandant par exemple au bout de 2 ou 3 minutes si la maison est vendue (!?)  Pendant tout ce temps, je suis dans une pièce où tout le monde peut entrer et sortir, debout, à une banque, et elle, assise, renversée en arrière. Refus encore donc, après consultation d'un jeune (sympa, lui) qui se montre tout de même moins assertorique.
'' Mais pourquoi l'avocate m'a-t-elle dit ? ''
-- Parce que les avocats disent des connerie. Et vous les payez pour ça. Moi pas.''
-- Ma foi... je ne sais pas... Et si c'était vous ? Simple hypothèse ?'' 
Elle bondit.
-- QUOI !!! ....Le mec calme le jeu.
-- Hypothèse, j'ai dit.. ça veut dire 'je pose' en grec, au sens de 'je suppose', rien de sûr.''
Le jeune OPJ tente la conciliation, cad de me faire sortir gentiment, tout en assurant que je dois aller au tribunal et ne pas laisser passer ça, c'est du civil, ça ne les concerne pas (mais lui aussi me parle d'une permanence juridique mardi). Je sors en m'exclamant 'mais quelle sotte' !

Note, il IL SEMBLE QUE CHEZ LES FLICS, LES FEMMES SOIENT PIRES QUE LES MECS, bizarre, sauf les lesbiennes.
Je suis ds un troquet, pour me remettre, qui ferme.

* ''Mais qu'est-ce qui vous oblige à vivre là ?'' me demande-t-il. Toujours ces questions ! ... c'est comme demander à un enfant sahélien famélique '' MAIS POURQUOI DONC NE MANGEZ VOUS PAS ?'' Je dois expliquer, le cancer, les soins, le dos, les dents etc ... il me suggère de demander un relogement, c'est courant et facile... il a raison mais... ''Oui, elles me l'ont proposé, au centre Flora Tristan, mais j'ai refusé''...  ''Ah mais alors si vous préférez vivre ainsi'' me coupe-t-il ...  ''Laissez moi finir s'il vous plaît''... et lorsque je lui parle de mon chien, il semble touché (je pensais qu'il allait éclater de rire, au point où j'en suis, mais non, c'est un homme de coeur finalement ..) puis je lui explique qu'il me déplaît de toutes manières de mendier des aides lorsque je suis théoriquement riche et que ma situation cata est juste le fait d' UN seul qui finalement tirerait lui aussi indirectement bénéfice d'une injuste prébende qui me serait concédée .. sur le dos de plus pauvres que nous ! ''Oui mais c'est pour vous aider, voyez-vous... pour vous tirer de là'' me dit-il... et là, émue ++++, je lui rétorque glorieusement QU'ON NE PEUT ACCEPTER L'AIDE DE N'IMPORTE QUI CAR CELA REVIENT PARFOIS À SE VENDRE, par exemple abandonner mon chien, ou consentir à se coucher... en le cas, tout serait arrangé, mais non. JE PRÉFÈRE CREVER DEBOUT ... et là je crois l'entendre dire ''vous avez raison'' ... je sens qu'il comprend. Ouf. Mais il refuse quand même la plainte, ce ne sont pas à son avis des violences ou du moins reconnues comme telles... car tout de même les uns et les autres reconnaissent tous qu'ils préféreraient recevoir un gifle que de dormir avec zéro degré. A voir demain. 

Question, si j'ai raison, pourquoi refuser ma plainte ? (C'est la loi?) 
Élémentaire mon cher Watson! j'ai compris! En marchant.

Le système VEUT DES MENDIANTS, des GENS BRISÉS, et non des gens libres auxquels on rend justice... (libres donc de se révolter ensuite contre d'autres brimades) : si on m' 'offre' un appart confortable À CONDITION QUE J'ABANDONNE MON CHIEN, C'EST UN SYMBOLE : C'EST POUR BIEN ME FAIRE SENTIR MA MINABILITÉ, MON ASSUJETTISSEMENT, MA DÉPENDANCE, POUR ME BRISER, et que j'acte volontairement ma déchéance. Tandis que si ma plainte avait été acceptée, suivie, Nathan traduit en justice et tout de suite condamné à me rendre ce qu'il me doit et à faire réparer la maison, je serais une femme libre, dans un logis convenable.. LIBRE ET FIÈRE et cela ne convient pas au système qui veut des larbins ou des mortes.

Lorsque la jeune femme un peu snob du centre Flora Tristan me dit ''Madame, on veut bien vous recevoir cette fois mais normalement il faut... Oui je sais on vous a dit au téléphone* que... mais enfin, ce n'est pas la règle et ça doit être une exception''.. ou m'explique la différence entre psychologue et psychiatre (!) cela participe de la même faussure voire inversion des didascalies normales et socialement convenues, qui se trouvent ainsi annulées comme par magie par ma situation connexe (et pourtant sans rapport)  de naufragée qui sollicite. Malgré un niveau et même un rang nettement supérieur au sien, dans cette configuration, je ne suis qu'une pauvre cloche paumée qu'il faut torcher... et non quelqu'une à qui on rend, je dis bien REND, justice..   non, juste quelqu'une que l'on caritatise, c'est à dire à qui on concède un passe-droit et ET NON UN DROIT -qui doit donc être redevable, remercier et offrir en échange quelque chose, en le cas sa dignité- la différence est énorme et la conséquence aussi : elle doit fermer sa gueule. Abandonner son chien. Et pour finir se mépriser elle-même. Et se suicider. 

* Ça cafouille parfois un peu, on vous dit au téléphone de venir et quand on arrive pleine d'espoir (et parfois ce n'est pas si proche) on vous dit qu'on ne peut être reçue...  il faut un peu insister. 

Bilan :
5 Commissariats, aucune plainte acceptée , (je ne compte pas celle pour ''différent commercial'' ! )
1 des coups,
3 des insultes directes ou non (''rentre au dodo grand mère''.)
4 une écoute moyenne ; 1 bonne
Bilan, zéro. Et l'avocate qui me dit ''sans ça je ne peux rien'' ...

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