samedi 6 mai 2017

Après le film du psychiatre italien sur Macron, un fil sur FB ..



Juliette Doroy : Justement, concernant Gabrielle, c'est heureux qu'on ait dépassé ça, et qu'on n'enferme plus une femme parce qu'elle est tombée amoureuse d'un ado. Si encore on enfermait autant les hommes mûrs abuseurs de gamines, ça passerait peut-être, mais c'est la condition 'sine qua non' pour moi pour admettre ce type de traitement

HL : Bien sûr Juliette que c'est heureux !  C'est pourquoi mes premiers posts étaient tout à fait en ce sens ! ('' un mec qui a dépassé les cadres etc...'' je me cite moi même -!- ... ''La seule chose de bien ds ce missi domici de Rotschild c'est qu'il ne considère pas les f comme des objets, ne fait pas la chasse à l'ado .. et même a le courage de.... '' bla bla...) et bizarrement à ce mt là je n'ai pas un instant pensé à mon vécu ! (il faut dire que j'avais vu ça de loin, je dirais presque que de haut, à l'instar de certaines sur ce fil -salut Françoise- durement formatée par l'esprit coco...  oui, de très haut -ces choses là, c'est toujours un peu caca, vive la lutte des classes camarade, tu ne vas pas te mettre à lire ces machins à la con de nana à la fin... à propos tu as fini le tirages des tracts ? bon alors demain, 5 heures devant l'usine hein, et pas de panne réveil, 10 kilos ? Et alors, ne fais pas ta sucrée ! ) et puis soudain, j'ai réagi en écoutant l'italien un souvenir agréable du lycée Longchamp à Marseille, le seul moment où j'ai été durablement heureuse ds mon enfance adolescence... et voilà !  L'admiration s'est atténuée et par moments muée en atterrissage forcé, je ne dis pas que j'ai raison, en psy on le sait, chaque cas est particulier et tout peut être utilisé de funeste manière (bizarrement on s'est rarement servi de 'ça' contre lui, y compris ses ennemis 'politiques' acharnés -dont je suis- ! Quand on pense à la douce et timide Gabrielle ! ) et ça a comme 'sonné' en moi, résonné devrais-je dire, ET À DEUX TITRES * (''triple buse, tu ne te souviens pas de ce fada de [...] tu imagines ta vie avec lui ? Pauvre femme, et idem lui... etc....) la commisération  (mmm moche mais bon..) a pris place sans pour autant s'installer ... ainsi, surtout, que la trouille à l'idée qu'un [...] prenne la tête du pays !  Et aussi le fou rire ! parce que [..] était totalement fada. Oui, tout ça est perturbant, ou disons troublant, et à deux titres d'ailleurs, mais pour ce qui est du second (dont il n'est pas question ici plus précisément) très positivement.
* bon allons, juste deux mots ! le second titre a trait à son enfance à LUI et à l'interrogation lourde qui a surgi soudain :  '''qu'est ce qui a fait que ce jeune gus, infantile -son cheveu sur la langue qui réapparaît quand il est ou fait semblant d'être fâché...  ainsi que sa voix qui soudain se féminise comme au cours d'une mue incomplète  etc.. - a flashé sur SA PROF c'est à dire un peu.. sa 'mère' plus ou moins... ? quels trauma ANTÉRIEURS L'ONT FORMATÉ ? Car physiquement il est très épuisant  euh, séduisant ...  (pour qui n'aime pas les grosses baraques)... (et de son côté à elle ? Ce sont souvent les f qui ont subi la maltraitance et ou l'autoritarisme d'un 'mari' ou compagnon qui ensuite se laissent courser -voire coursent mais c'est plus rare- par un gus de l'âge de leur fils, ou ostensiblement fragile ou fragilisé -homo ou perturbé- ... une garantie en somme de pouvoir cette fois être plus forte -ce n'est pas forcément le cas mais bon, ça sécurise - ... Mais ça, ça m'intéressait moins..)

Ça m'a rappelé deux trucs, excusez la trivialité : lorsque ma fille avait 3 ans, pour pouvoir la scolariser et pour autant éviter de la faire vacciner contre la variole, (vaccin inutile et dangereux) j'ai... bref je me suis débrouillée...  car IL ÉTAIT ABSOLUMENT OBLIGATOIRE. .. Puis lorsque mon fils, 5 ans après, fut scolarisé, je m'apprêtai à...  faire de même ... mais NON ! c'était désormais inutile : LE VACCIN ÉTAIT ENFIN INTERDIT ! Ce vaccin dont nous denoncions les risques et pour lequel on s'était fait traiter d'alarmistes imbéciles passéistes mauvais parents, mauvais citoyens etc... à présent, sur ces MÊMES critères de charge, était interdit ... (et je suppose que tout parent qui l'aurait exigé se serait fait traiter de fou inconscient mauvais parent etc)... Ici, c'est le geste (homme jeune, mineur + femme plus âgée, prof) qui, dans un cas, est un crime, ici puni de mort (le harcèlement judiciaire a fini par avoir raison de Gabrielle) ; dans l'autre, 50 ans après, GLORIFIÉ  (sonnez trompettes, voilà des gens qui savent vivre en dehors des tabous bourgeois qui bousillent toute la vie des idiots etc...) Il semble que l'idéologie, entre aveuglement haineux impitoyable et aveuglement joyeux, pour le même 'geste' ne sache pas trouver un moyen terme ! Un cas par cas ! Une modération en un mot. On a ici une oscillation de pendule qui va d'un extrême à l'autre, c'est presque le paradigme : l'une, Gabrielle, a été clairement conduite à la mort, l'autre, Brigitte, sera sans doute ce qu'on appelle connement à l'américaine notre 'première dame' dont on sera fier comme d'un gonfalon féministe ... ! Ça interpelle tout de même. Non, Gabrielle n'était pas une icône de la liberté, mais pas du tout une démone... et de même, Brigitte n'est pas une délinquante passée entre les mailles (quoique si en un sens, stricto  sensu! ) mais pas non plus un phare libertaire à saluer au sol, elles sont entre les deux, quoi ! Vous et moi ou presque. Ça, la société idéologisée ne sait pas faire, comme pour les vaccins. On a même l'impression qu'on glorifie Brigitte à la mesure de la chasse à la femme dont a été victime Gabrielle; on compense la mort infligée à l'une par l'icônisation de l'autre...  et hop, le compte y est !  Gabrielle, à trois pieds sous terre, Brigitte, sous les ors de la République, tout le monde est content, (les Civitas comme les Solveig-matti-juliette-francine-helene etc) ... bref, les femmes globalement n'auront rien à redire !

Notons que dans les deux cas, c'est le mec, si jeune soit-il, qui a été à l'initiative, et initiative insistante (ce qui n'est presque jamais le cas pour l'inverse, vieux gus - jeune fille) de la relation délicieuse .. euh, délictuelle.

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