lundi 15 mai 2017
Le nouveau fascisme est arrivé
La vraie nature du fascisme est l’alliance de l’état et des puissances financières et industrielles contre les citoyens, en suscitant (par des lois scélérates, entre autres) puis sacrifiant les plus pauvres : il interdit ou corrompt les syndicats, réprime les grévistes, supprime le droit du travail et râcle tout l’argent disponible pour lui-même et une caste de missi domici. Du coup, le peuple, pour sa survie, se focalisant sur les aspects purement répressifs ne voit pas que la violence et la corruption ne sont que des moyens au service de son asservissement. (Précipité à l'eau sans gilet de sauvetage, il ne voit pas que celui qui lui tend -parfois mais au bout d'un moment de cris et de loin, et à lui seul- une bouée percée n'est autre que celui qui l'a balancé). Le travail forcé, l’esclavage par la dette, l’ubérisation sont les méthodes du fascisme. Il n’est plus nécessaire à présent de recourir à la schlague pour faire travailler et filer droit le populo. En actionnant depuis 40 ans les leviers de la dette, en dérégulant le marché du travail, en délocalisant les usines, en important massivement des travailleurs immigrés (jetés en pâture une fois inutiles), l’ingénierie sociale conduit un peuple, ici français, à s’auto-fasciser, se mettant eux-mêmes en situation de demandeurs pour des travaux ingrats et sous-payés et surtout de 'fans' électeurs de ceux qui vont le plus durement et quasi ouvertement oeuvrer contre eux, comme un mouton qui militerait et ferait élire le boucher qui va l'égorger''. À partir de ''Un rêve néo-libéral, un rêve fasciste prend forme." (Christophe Certain, Agoravox 8.5.2017, via Frédéric De Feyter)h
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