dimanche 15 janvier 2017

Femmes d'homo



 À  propos de Michel Lariviere et de son livre sur les «Femmes d'homosexuels célèbres».

Michel Larivière écrit: «Du temps de la persécution, […] les homosexuels, pour la plupart, ont vécu également une pratique hétérosexuelle, pour ne pas risquer l'opprobre.» On a peu écrit sur ces femmes alibis. Larivière, dont presque tous les livres portent sur les amours masculines, répare cet oubli historique. Ces compagnes d'affichage n'ont pas eu la vie conjugale facile. Parmi les seize évoquées, la seule qui semble heureuse est Christiane Vulpius, l'épouse de Goethe. Sa «grâce équivoque, hermaphrodite», plaît au poète, qui écrit dans «Poésie et Vérité»:

 Mon commentaire :
Oui, il me souvient il y a des lustres dans une petite ville plutôt conservatrice (Alès) d'un petit notable (prof au lycée) mais là, carrément une folle (allure, postures, propos, manières) homo évident donc ... même en cours, il préférait ouvertement ses élèves garçons (mais à titre de principe si j'ose dire, il n'y eut jamais d'agressions ni même de proposition, du moins à ma connaissance,  il se contentait de leur parler de Proust et de regards énamourés)... donc un gus par ailleurs très conformiste et même coincé, (il m'avait reproché l'éclectisme de mes lectures) ... non seulement ne cachant pas son homosexualité, mais l'affichant comme une provocation, une homosexualite de surcroît orientée franchement bardache ... un gus qui était ô stupeur ! marié (et père)... tout à fait bourgeoisement ; sa femme, discrète, terne mais assez jolie, avait l'allure typique de la gentille rombière de Province, théâtre, ciné club, rotary, associations caritatives chic..  un gus donc tout à fait intégré establishment-catho-fric-messe-parfois, et ce malgré son autre handicap, sa modestie de prestige sociétal (un simple prof, même pas de fac !) C'est toujours resté un mystère. En vieillissant c'est devenu encore plus flagrant, caricatural et... tout allait bien. Peu aimable et même méprisant envers les filles qu'il sous notait ostensiblement, il frétillait dès qu'un nouveau arrivait, surtout joli garçon mais je n'avais pu l'éviter.

 La question que posent ces personnages est qu'ils sont souvent misogynes, considérant toute femme surtout jolie comme une concurrente déloyale et/ou à plumer. Il y a une multitude de cas intermédiaire (des gus qui systématiquement s'apparient avec des femmes d'allure androgyne ou petites frêles, enfantines etc...)... Bien des femmes maltraitées, battues, méprisées, exploitées.. sont des femmes-paravent, utilisées par des homo inavoués de ce type... qui leur font souvent payer durement... leur propre inappétence voire leur dégoût .. et leur malaise dans une telle situation, notamment en plus (!) leur peur d'être démasqué et ... de la publicité qui pourrait s'ensuivre (ils redoutent qu'une fois décillées, humiliées, elles ne se vengent, exemple le cas Sophie Tolstoi,)

Notons 1 : qu'en amour il n'y a pas de moyen terme entre désir et dégoût (un non désir forcé en désir n'est qu'un dégoût qu'on tente de surmonter..) et que l'agressivité parfois extrême de l'homme est à la clef.
Et 2 : que l'ignorance sexuelle des femmes était telle autrefois qu'une jeune vierge pouvait supporter n'importe quoi, pensant que c'était naturel, y compris le total désintérêt sexuel  de son mari, telle Anne de Cleves que parfois Henry VIII rejoignait dans son lit, il l'embrassait en la tenant enserrée puis se ça rapatrié,  écoeuré ....  Anne de Clèves qui assurait que son mariage était parfaitement consommé et heureux, s'étonnant seulement de ne pas avoir d'enfant.

Suite, ''un fil sur FB,  la sonate à Gérard et à Yves'',  message plus récent

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