jeudi 26 janvier 2017

Mots pour maux et vice versa

             
MOTS POUR MAUX ET VICE VERSA
                   Journal d'une survivante 
               
                   Enfance. Clé
"Un ENFANT ! Primé... Oui mais
Après, LE COUPLE, c'est plus pareil,
Mais tu as été VOU-LUE.

UN TRAVAIL SÛR,
Il faut y penser.
Oui, même à 14 ans..
Insouciante ! Irresponsable !
Enfant gâtée, va ...

INSTITUTRICE, pour une fille, c'est bien.
Pour les enfants, les vacances.
Évidemment pour un garçon,
Ce serait différent...
C'EST POUR TOI QU'ON TE LE DIT !

Des études ? Ça te rendrait malade.
C'est même pas la peine de commencer.
Comme le piano.
C'EST POUR TOI QU'ON TE LE DIT !.
SOIS RAISONNABLE !

Et s'il te plaît, pas de drames,
C'est comme ça, on n'y peut rien,
On a l'emprunt et ton père ne gagne rien !
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Suicide
"Jamais on ne se serait douté ! Jamais!
Elle était en train de s'habituer,
ELLE ÉTAIT DEVENUE RAISONNABLE,
Normale. Qu'est ce qu'il lui a pris ?"
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Le Ranquet. Adolescence. Coups.
"Ici c'est chez moi, tu n'y as aucun droit
DÉGAGE! ET PLUS VITE QUE ÇA !"
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Mariage... (le 2ièm).
"Maintenant NOUS VOUS TOLÉRONS, Hélène!!!
Comment ça, 'VOUS PAS' ?
Mais puisqu'on vous dit que...
Quoi ? Oh ! Vous êtes grossière !''

"Le problème, c'est ton orgueil.
Tu te mets toujours en avant..
TU TE SURESTIMES BEAUCOUP !
(Regarde avec les 'miens' !)

Et ton agressivité, surtout !
Il faut te SOIGNER, tu es folle, parano
C'EST POUR TOI QU'ON TE LE DIT !
Non ? Et tu refuses toute aide !
Tu vois, c'est bien le signe.

Sans celà on aurait été si heureux !
Cathy est si discrète... tout est lisse
Jamais un mot plus haut, le repos.
(Ma famille ? Nathan ? Nina ?
Ils sont morts ? En mauvais état ?
Évidemment, mais quel rapport ?)

Comme je languis de toi !
Tu es si belle! Tu as tant de qualités !
Pourquoi m'avoir quitté, dis ?
Je ne peux pas vivre sans toi...
Je viens, réjouis toi ! Samedi.
{S'il y a des réductions au TGV,
Sinon.. après... Depuis trois ans,
On n'en est plus à six jours près,
Et ça fait quand même 10 Euros".}
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Divorce. Enfants.
"Tu as mis de coté ta carrière pour moi ?
Tu te moques ! quelle carrière ?
Ma pauvre maman !
A chacun sa merde !"

"La maison est inhabitable,
Comment peux-tu ?"..
"Elle est habitable puisque tu l'habites?
Et Marguerite avant toi ?
Tes sophismes !"

"Une bête n'y vivrait pas.
Zéro degrés !
Toi si ? Si ça te plaît.
Ma pauvre maman"..
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ÉPILOGUE, dialogue avec moi-même ..
Hélène 19 /1/2017 (à 8 heures du matin) versus Hélène 19/1/2017 (à 9 heures 13). Sur la table, l'eau a gelé dans un verre en plastique, une pellicule titinabulant assez jolie... Dans la semi obscurité, (j'ai mis des cartons partout ) j'ai cru avoir laissé une cuillère dedans ... zéro degrés (mais il y en a 5 derrière les cartons entassés au fond de la pièce, à coté de Charlie... qui chauffe son coin ! Ça change tout. Et j'ai un super duvet. C'est juste un problème pour en sortir le matin.) Du coup je dors beaucoup plus.
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A Hélène par Hélène

"Tu as cherché à être faible
(Ou à faire comme si )
Pour qu'il T'AIME ?
Ne pas lui faire d'ombre...
Ou parce que tu l'étais ? ..
... (À FORCE DEVENUE ?)
Qui sait ?
Il fallait la jouer Ibsen
(Sinon ça l'humiliait.
Et l'humilier était facile !)
Nora. Maison de poupée...

Mais jouer, c'est CONSENTIR
JOUER, C'EST DEVENIR...
JOUER, C'EST SE TRAHIR !
ET C'EST EUX QUI T'ONT ÉCRASÉE..                                           (Normal, je n'existais plus.)
De rage, comme on rosse une bête
Qui ne peut plus tracter :
(Les faibles n'aiment pas les faibles,
Ni les pauvres, les pauvres..
Les forts non plus, mais ils font comme si.)
J'AI RÉSISTÉ.. JUSQU'À ZÉRO DEGRÉS..
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Et soudain la lumière s'est levée
Hurlant en moi : laisse tomber, sois toi.                                                Forte, dure, ou tu vas périr.
Joyeuse. Comme AVANT ..
Il y a si longtemps ! Renaît !
Peint. Galerie... Ils lâcheront,
Ce sont les esclaves qui font les tyrans, non?

Et au moment où enfin décillée,
Tu riras du vacarme
Autour de toi suscité
("Minable jalouse parasite ratée"...)
IL CESSERA !

        Amour. Terrible illusion...
        JE MENDIE POUR OFFRIR !
        Qu'on m'aime ? Non !
        Je n'y compte pas. Qu'on ACCEPTE mon amour seulement,
        Ou je ne suis rien,
        Même pas un chien...


        Et on tolère puis S'OFFRE aux coups
        Réels ou virtuels..
        Et on récolte le mépris et la haine
        Que l'on vomit par surverse.
        En s'éclaboussant de haut.

        Lui virevoltera/ront.. petit patapon?
        (Finalement elle vaut le coup
        Zéro degrés et elle tient debout
        Elle peut servir encore..


        Résiste. Refuse. Relis toi au moins.
        ENREGISTRE ! N'OUBLIE PAS, funeste résilience,
        (Comme toujours), leur indifférence, Les rires lorsque tu sanglotais
         Derrière la porte. Sans oser frapper.
        Partition achevée, argent versé,
        Virée. Je suis partie. Sans déranger.
        Et ne reviendrai pas.


        N'OUBLIE PAS !
        Sans amour, plus de haine ni de peine !
        Tu ne te dois qu'à toi (!)
        Vis, vis ! Et laisse braire...
        Sans l'amour, illusion inculquée
        Aux femmes pour les traire,
        La vie est là, simple et si légère !
        Juste soi. Moi. Je m'aime !
        Et ils ne m'auront pas."
        Hélène Larrivé
        

         

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