Mots sur maux et vice versa
Un enfant...
Après, c'est plus pareil, tu comprends ?
Mais on t'a eue quand même.
Avant deux ans il le fallait. Pour la prime.
Tu as été VOULUE.
UN TRAVAIL SÛR, il faut y penser. Même à 14 ans..
On ne sait jamais. Démissionner de l'EN
Jamais. Tant voudraient ta place !
Tu n'as pas honte ? Enfant gâtée, va ...
INSTITUTRICE, pour une fille, c'est bien.
Pour tes enfants.
Évidemment pour un garçon, ce serait différent...
Et puis les études, tu n'y arriveras jamais..
Comme le piano.
Ce n'est même pas la peine de commencer !
C'EST POUR TOI QU'ON LE DIT. Pour toi !
Françoise ? Mais c'est des gens QUI ONT DE QUOI.
Allez, pas d'histoires, TROIS ANS C'EST VITE PASSÉ !
Non on ne se doutait pas. Jamais...
Elle était en train de s'habituer !
Un tel geste, juste le geste... RIEN DE GRAVE,
MAIS ON NE L'AURAIT JAMAIS PENSÉ!
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Ici c'est chez moi, tu n'y as aucun droit
DÉGAGE!
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"Maintenant NOUS VOUS TOLÉRONS, Hélène, vraiment,
(Ça nous a coûté, évidemment), Mais ça y est..
Comment ça, VOUS PAS ?
Mais puisqu'on vous dit que c'est fini !
Ces histoires de religion. .."
(Toujours à faire des histoires !)
"Le problème, c'est ton mauvais caractère, tu vois !
Regarde avec ma famille !
Si ouverts pourtant, si aimables !
Mais n'invente pas ! Ils n'ont rien contre les goys,
(Dieu leur pardonne!)
Parano, va !
Tandis qu'avec Cathy tu vois, tout est lisse
Jamais un mot plus haut que l'autre... le repos enfin.
Ils sont morts ? En mauvais état ?
Évidemment mais bon...
Mais tu es belle, mon grrand amour.
Tu l'es encore...
Et je m'emmerde tant sans toi.
Jamais je ne t'aurais quittée, moi !
Oui je viendrai. Samedi.
(SiI y a des réductions au TGV,
Sinon après. Comme je languis!".)
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"Tu as mis de coté ta carrière pour moi ?
Tu te moques ! quelle carrière ?
Ma pauvre maman !"
"La maison est inhabitable, Comment peux-tu ? Immonde!
Ça pue le chien !"
"Elle est habitable parce que tu l'habites?
Ma foi... toi, OUI. Sophismes !"
Mais une bête n'y vivrait pas.
Ça te regarde évidemment,
Si ça te plaît.
Ma pauvre maman
Toujours bizarre"..
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ÉPILOGUE, dialogue avec moi-même ..
Hélène 19 /1/2017 (à 8 heures du matin) versus Hélène 19/1/2017 (à 9 heures 13 du matin). Température dans la maison : zéro degrés, l'eau a gelé dans un verre, sur la table, une pellicule titinabulant assez jolie ... mais 5 derrière les cartons entassés, à coté de Charlie... qui chauffe son coin !
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Tu as cherché (?) à être faible (?)
Pour qu'il t'aime ? T'APPRECIE ?
Ne pas lui faire d'ombre, les écraser ?
Ou parce que faible, tu l'étais ?
(Épuisée) => ? Qui sait ?
ET C'EST EUX QUI T'ONT ÉCRASÉE
Au pataugas!
R. F. M. F. etc.. ("Chacun sa merde"...
"Ratée minable jalouse envieuse
Parasite" etc.. "Quelle carrière" ? etc.. )
Comme de rage on rosse une bête
Qui ne peut plus tracter ni avancer :
Les faibles n'aiment pas les faibles,
Ni les pauvres, les pauvres..
(Les forts non plus, mais ils font comme si-!)
Nécessité. Nécessité!
J'ai résisté jusqu'à zéro degrés
(La mort sans doute, après ?)
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Et soudain la lumière s'est levée
Qui hurle en moi à blêmir :
Laisse tomber quoiqu'il t'en coûte
(Amour. Dicette.) Sois toi. Forte. Dure.
Joyeuse. Peint. Place de la Mairie !
Galerie. Chante. Vend. Gagne.
Ils s'écraseront. Te réestimeront.
Cesseront de te détruire !
Et tu revivras, branche coupée au raz !
Il virevoltera. Ront ? Petit patapon ?
Refuse ! Refuse ! Tiens bon.
N'OUBLIE PAS. Tu as risqué ta peau,
Leur indifférence absolue.
Tu ne te dois qu'à toi. Ta robustesse.
Et c'est bien ainsi.
Vis pour toi. Vis. Vis !
Et laisse les se détruire, se vendre,
S'acheter, se flouer, s'hypocriser,
S'exploiter, se tuer, s'humilier, ramper
Chercher un champion, coûte que coûte,
Contre un autre, puis inverser
Quand l'un faillit !! De trahison solidaires!
Sans l'amour, sans la protection vouée,
Assurée, éternel fardeau corollaire ..
Combien tout est simple, léger !
Juste soi. Je m'aime.
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