lundi 9 janvier 2017

Un fil sur FB, les féministres airedales, ou utinam, un concept

UTINAM. Les latins commençaient souvent leurs discours politiques (surtout démagogiques ou vides, si par exemple ils n'avaient rien à dire, hé oui, déjà! ou ne voulaient rien dire, ou encore s'ils se sentaient obligés de prendre le sens du vent devant un consensus prévu ou pire, imprévu, sans savoir l'évolution de la vox populi) par ''Utinam'' ou ''plût aux Dieux'' ... suivaient des poncifs auxuels tous forcément adhéraient... ça meublait et donnait l'impression de courage et d'empathie.


Un fil sur FB. Les FÉMINISTRES "utinam". Sur Jaqueline Sauvage. Les airedales du féminisme (les noms ont été changés.)

D'abord il y a la position du MACHO FÉMINISTRE, un concept, particulièrement pénible, que pour simplifier j'appellerais l'airedale 1 (mes excuses à ces très beaux chiens que j'aime beaucoup). Il use ici d'un procédé d'humour ravageur, la feinte naïveté, vous allez voir ce que vous allez voir, bon, c'est pas franchement à pisser de rire mais tout le monde n'est pas Molière ni Florence Foresti :

Airedale 1 :
--- Mais non, chère Marie Soph, Jacqueline Sauvage n'est pas coupable ! Enfin, voyons, le tribunal médiatique l'a absoute, que te faut-il de plus ? Les politiques, de Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon se sont réjouis de la grâce présidentielle. Pourquoi pinailles-tu ? Le comité de soutien en a fait une figure de proue, entre Jeanne d'Arc et Sainte Blandine, mâtinée d'Olympe de Gouge, pour les plus culturées des féministes. (Ndlr, on voit ici à l'oeuvre, UN MÉPRIS MÊME PAS VOILÉ DES FÉMINISTES) De quoi te plains-tu ? Ah oui, ces vagues notion de droit, de justice, d'exemplarité et d'égalité des citoyens face à la Loi... (Ndlr, là attention on est dans la cour des grands, non spé S'ABSTENIR SVP).. Mais, chère Marie Sophie, (Ndlr, l'arrogance du propos associé à ces multiples marques de connivence affective contribue au malaise du lecteur et surtout de la lectrice...) c'est has been, ça, c'est tellement XXe siècle, de penser qu'on peut être à la fois victime et coupable (ndlr, c'est pourtant exactement ce que Marie Soph dira dans un instant mais visiblement ici l'effet de manches prévaut sur le logos, on cause on cause et on ne sait plus ce que l'on dit..) ... et que la situation de victime ne te délie pas de ta responsabilité judiciaire ! ... chercher à connaître tous les attendus d'une décision de justice et les tenants et les aboutissants d'une instruction, vraiment, chère Marie Soph, t'es trop trop ringarde ! d'accord, ça fait plus de 20 ans que tu te bats sur tous les fronts contre les violences faites aux femmes, (ndlr, ouahhhh ! Les félicitations du gus qui s'affiche à l'intant d'une arrogance irréfragable, j'adore ! Ça me rappelle celui qui, au cours d'une signature, m'avait dit qu'il aimait mes livres parce que ''je n'écrivais pas comme une femme'' !)... toi qui t'agites pour la reconnaissance des violences psychologiques...'' bla bla bla poil au bras..

-------------

Hélène Larrivé
--- Ce qu'aurait dû dire Jacqueline Sauvage au petit Delahousse ou Ducoussin je ne sais plus.
''Oui je suis coupable, Monsieur Delahousse, vous avez raison. Coupable et victime à la fois. Coupable d'être victime, puis coupable d'avoir refusé de l'être ...  coupable de m'être laissée avilir, tabasser, abîmer, vous avez raison Monsieur, mais j'ai des complices : VOUS, TOUTE LA SOCIÉTÉ qui a laissé faire, qui ne m'a jamais défendue alors qu'elle le pouvait et le devait. Si je n'étais pas coupable, je ne serais pas ici à votre demande pour faire de l'audience pour votre émission Monsieur. A mon détriment peut être. La justice qui m'a condamnée m'a en fait demandé de mourir, d'accepter de ne plus exister, de me faire tuer. Là, j'aurais été innocente en effet. Mais je ne serais plus là pour vous Monsieur. Alors fichez moi la paix..

Facultatif : et merci à Hollande qui pour une fois a fait un bon geste, même si c'est pour en contre balancer d'autres, ou pour faire un pied de nez à des magistrats, là aussi, audimat oblige.
Mais elle ne possède pas les mots, elle n'a pas eu cette chance. Alors... un peu d'élégance SVP.

-----------

La sage (répond aux airedales et à d'autres, réellement féministes qui se sont indignées à juste titre qu'après tout ce que JS a subi, on puisse encore l'accabler, -surtout en se disant feminisre, je laisse, un concept là aussi- et cherche à temporiser :

--- Oui coupable d'avoir abattu un mari, bourreau....Bien sûr qu'on ne peut "se faire justice" soi-même...Mais l'horreur que vivent ces femmes, la peur au ventre tout le temps, le mépris d'elle-même, la dépression, etc.....Elles sont d'abord des victimes, et ce que je lis ici et sur d'autres pages, m'horrifie... Je ne l'ai pas rencontrée, donc je ne sais pas qui elle est.. Mais je sais comme toi, le calvaire des ces femmes, qui accompagnées, après un long processus peuvent s'en sortir... (Ndlr,  ou mourir.)

 Airedale 2, kantienne impavide (mais pressée) :
--- Et c'est ce message qu'il faut porter. Que les victimes peuvent s'en sortir. (Ndlr, le discours utinam, à hurler de rage..)

Hélène  (je craque) :
--- Question à certaines : avez-vous été battues ? Avez-vous été dans la situation où on se dit (et c'est parfois exact) c'est lui ou moi ? Ceci même si l'agresseur n'est pas armé ce jour là ? Ça se passe en une demi seconde, il faut évaluer le risque au risque de sa vie, on n'a pas droit à l'erreur... Si ce n'est pas le cas (ce qui est évident ici pour certain/es) SVP taisez vous.

Oui... on peut choisir de ne rien faire, de prendre le risque (le risque de mourir, ça se passe disais je en une fraction de seconde) en espérant que ce n'est pas tout à fait "lui ou moi" et que peut être... c'est un coup de poker. Si on gagne, c'est super. Si on perd, on n'est plus là pour en parler... Mais on peut aussi choisir le principe de précaution, ce qu'a finalement choisi JC. Elle a eu raison.
Suite ici :
Http://chantsphilo.blogspot.fr/2017/01/un-fil-sur-fb-les-feministres-airedales.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire