dimanche 15 janvier 2017

Le testament de Tolstoï, un fil sur FB


Suite de (les femmes mariées à des homo, articles puis fil de commentaires.) http://chantsphilo.blogspot.fr/2017/01/un-fil-sur-fb-sonate-gerard-et-yves.html

Patrick observe qu'une de ses amies, mariée, apprit longtemps après que son gus était homo et s'en accomoda fort bien, pour son propre bien être.

'' Elle avait une certaine grandeur d'âme, Patrick, ta copine, pas Sophie Tolstoï. Elle aimait son Liova et se scandalisait, tant de lui voir partager la couche de paysanes (ses grosses babouchkas disait elle, vulgaires et sales !) que, à l'autre bout, celle de V. son jeune amant et disciple qui ne cachait pas son mépris pour elle et parvint plus ou moins à le transmettre à Liova. Savez vous ? (C'est aussi pour Gérard que je le souligne), lorsque, vieux, épuisé par les querelles dramatiques incessantes que lui faisait Sophie (il avait tout fait pour ça, elle voyait avec une immense angoisse ses enfants, certains assez peu battants -deux au moins de ses fils étaient drogués et alcoolo - être voués à la quasi misère, ce fut le cas : les femmes n'avaient que peu de droits et Yasnaia Poliana était la seule propriété de Léon, ainsi que ses droits d'auteur, immenses, bref, quoiqu'elle ait fait, cela n'était compté pour rien, SUR CE COUP, TOLSTOI  FUT UN FRANC SALAUD ! ).. lorsque donc il fuit le domaine et prit le train en plein hiver, l'hiver russe ! et eut un malaise dans une gare assez proche où il mourut au bout de quelques jours, il refusa de recevoir Sophie aussitôt accourue, (ou plus exactement ce sont ses enfants qui refusèrent qu'il la reçoive de peur qu'il n'en meure, il avait plus de 80 ans)... mais avant de s'éteindre, il la défendit pour la première fois. ''N'attaquez pas Sophie comme tous le font, c'est injuste, c'est de ma faute, elle a bcp trop subi par moi" (en substance, de mémoire,) furent ses derniers mots, une certaine grandeur mais trop tard pour pallier le gâchis. (Ses 13:enfants, dont ses filles qui s'étaient sacrifiées pour lui, lui préparant les repas spéciaux qu'il devait prendre, étant vegan et âgé, furent voués à la quasi précarité et certains carrément à la clochardisation). Elle attendait depuis x j derrière la vitre malgré le froid et ne le revit pas malgré sa demande (à lui). Elle mourut longtemps après (ms plus jeune que lui : 13 enfants, et la vie de Bohême qu'il lui fit mener à un moment où c'était son truc, transportant toute sa smala dans le toundra glacée pour quelques mois, enceinte ou pas -elle l'était tout le temps-, plus des marchés de 20 km dans la neige, ça laisse des traces) en faisant briller ses vitres en plein hiver, d'une pneumonie.
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Gérard objecte que l'héritage est injuste et souvent mortifère pour ceux là même qui en bénéficient. Le meilleur moyen de faire des drogués alcooliques dit il.
'' Vouloir que ses enfants s'en sortent grâce à l'injustice de l'héritage est le meilleur moyen d'en faire des alcooliques, des drogués et des bons à rien. Et heureusement! C'est grâce à ça que, tout le temps, les bonnes familles finissent par tomber, la racaille les remplace, pas assez vite, et pour devenir aussitôt les mêmes, c'est tout ce qu'on doit regretter.'' (Pas faux par ailleurs ms ce n'est pas ici le sujet.)

''Oh Gérard ! Il s'agit ici plus d'un DÛ que d'héritage même si ça y ressemble, Yasnaia Poliana était une sorte d'entreprise familiale rentable ++++ avec Léon à sa tête à ce moment (avant, le domaine appartenait à ses parents mais il était bcp moins rentable, donc l'énorme plus value provenait bien de Léon d'abord puis du couple Léon-Sophie ! Sophie qui, redite, ayant l'oreille de la tsarine donc du tzar, -elle était la fille de son médecin personnel, situation qui, surtout pour un roturier, n'était pas aussi glorieuse qu'elle ne semble de nos jours, à mi chemin entre le valet de pied et le conseiller mais elle sut la gérer à profit- , Sophie donc avait souvent manoeuvré pour faire autoriser des écrits considérés comme sulfureux, exemple ''Maître et serviteurs'''... et les articles prônant la libération des serfs... contre laquelle elle s'insurgeait pourtant! ) et des employés ... certains payés, (les serviteurs car il y en avait) et d'autres, non payés (femme et enfants) et là ça ne va plus. Ça aurait été acceptable si par la suite ils en avaient été récompensés comme cela se devait, Léon ayant lui même pris la suite de ses parents, mais ds le cas précis, ça ne l'était pas. Il est vrai qu'il y avait de multiples cas de figure selon les enfants, certains ayant été exploités, d'autres, exploiteurs parasites, il aurait fallu faire une juste répartition, ce que Léon ne fit pas.... ce qui revient à avoir considéré Sophie et certaines de ses filles comme ses esclaves. Redite, de nos jours ça serait justiciable. Sur ce coup il a été minable, notre anar pur et dur.''

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