lundi 5 juin 2017

D’après Geneviève Pagnard, psychiatre, victimologue.

La MANIPULATION DESTRUCTRICE est la forme de violence conjugale la plus répandue et la plus insidieuse à la fois, une violence psychologique qui touche aussi bien les femmes que les hommes et qui n'est la plupart du temps, détectée ni par les victimes, ni par leur entourage, ni souvent par les psy, et surtout par les magistrats, dans toutes les procédures tournant autour du divorce, le manipulateur faisant accuser la victime à sa place (souvent même à l’aide de faux témoignages) afin d'obtenir la garde des enfants pour mieux continuer à les détruire, et à la détruire au travers d’eux, continuant par son EMPRISE, à les ANESTHÉSIER*, à les “PARALYSER”, leur coupant toute possibilité de réaction, tant que ses victimes n’ont pas identifié ce processus de manipulation destructrice.. Le manipulateur est un excellent comédien, usant effrontément de MENSONGES, alors qu’il offre une image lisse parfaite pour l'extérieur ;  il inverse les situations, se fait passer pour la victime, notamment dans les procédures de divorce où il n’hésite pas à faire usage de faux témoignages, procédures qu’il multiplie, appauvrissant le parent-victime, tout en demandant la baisse de la pension alimentaire, en prétendant qu’il n’a pas les moyens de payer… Il organise une VÉRITABLE ESCROQUERIE FINANCIÈRE, PARFOIS ANCIENNE ET AU LONG COURT, s’enrichissant au détriment de sa victime, rationnant par exemple au maximum toutes les dépenses pour la famille, tout en s’octroyant la part du lion, qu'il s'en serve ou juste l'engrange sur des comptes secrets***.  Il l'isole de toute relation extérieure (famille et amis) sous des prétextes divers, passe sa vie à l'humilier et la culpabiliser (ainsi que d'autres) par ses reproches et ses dévalorisations permanents, puis par ses insultes, égocentrisque forcené perpétuelement insatisfait. Il se comporte comme un tyran domestique, passant tout au crible de ses critiques: la tenue et le comportement de l’autre et des enfants, la tenue de la maison, le comportement qu’on a avec lui, se montrant toujours plus exigeant**…  Il passe par des phases de colères de plus en plus violentes (ou froides, car il est capable de la 'geler' lorsqu'il le faut, s'il y a un public ou s'il a besoin de sa victime par exemple pour le conduire, puis de la laisser exploser une fois arrivé à bon port), de bouderies, alternant avec des périodes où il se montre à nouveau amène comme au début de la relation, donnant l’illusion d’un retour au bonheur, faisant espérer que les choses redeviennent comme au début, puis plongeant ensuite sa victime dans le mépris -accru- et la haine, suscitant progressivement en elle un état dépressif qui peut la mener au suicide. C'est un véritable assassinat déguisé, à l’insu de tous que dénonce Geneviève Pagnard, dans :
“Crimes impunis ou Néonta: histoire d’un amour manipulé” – 2004 – Prime Fluo Editions…

Des phrases reviennent systématiquement observe-t-elle: ''tu es folle, tu es incapable d’élever des enfants, tu n’auras pas leur garde, tu n’auras pas de pension alimentaire, tu veux la guerre tu auras la guerre''... ou des insultes du type ''ratée, minable, parasite, jalouse,  envieuse etc''.. terrorisant les victimes pour les paralyser, les faire reculer, mais il annonce par là aussi, ce qui adviendra dans la procédure… L’anomalie de son comportement fait froid dans le dos, d’autant qu’à l’extérieur de la famille, il est à l’inverse, charmant, calme, pondéré. Il présente effectivement un DOUBLE VISAGE… et leur comportement est d’autant plus saisissant qu’ILS ONT TOUS STRICTEMENT LE MÊME COMME S’ILS ÉTAIENT CLONÉS LES UNS SUR LES AUTRES.
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* Ndlr : la ''paralysie'' dont parle l'auteure n'est-elle pas comparable à la sidération que ressent une victime  (l'enfant) enfin consciente d'avoir été manipulée (et d'avoir 'trahi' le parent protecteur) et ne sachant comment s'en sortir? Écartelé, il ne bouge pas ! Pire, comme on peut le voir ici, (sur des fils et des articles de FB par exemple ) l'enfant a parfois tendance à 'justifier' sa trahison par des griefs qu'il sait imaginaires, copiant ainsi le parent agresseur. Car il a vu en pratique que c'était lui le 'gagnant' dans l'affaire (et dans bien d'autres) ... et il n'est pas un héros, du moins pas tout le temps. Voilà comment un parent peut 'perdre' son ou ses enfants tout en les ayant protégés. Le parent agresseur (parfois, comme on peut le voir ici dans certains articles, carrément KIDNAPPEUR) peut se montrer relativement 'bon', du moins dans la phase première de séduction (il offre un meilleur confort matériel que son binôme, forcément, il l'a en général plumée ! Et en joue largement, lui si avare autrefois lorsqu'ils vivaient en famille, l'enfant est ébloui) si bien que petit à petit il s'habitue, s'adapte (mais il est brisé intérieurement)...  on pourrait comparer cette évolution à un 'mariage de raison'. L'enfant sait qu'il n'y a aucun espoir de retour et vaille que vaille finit par se résigner voire quasiment oublier sa mère. Désabusé, il est devenu un orphelin putatif.

** Ndlr : Il a tendance à la critiquer D'AUTANT PLUS DUREMENT SA VICTIME QU'ELLE A FAIT D'EFFORTS VISIBLES POUR LUI PLAIRE afin de la pousser à bout, (l'épuiser) maniant en expert la cruauté et l'injusticel hautement déstabilisantes (passant de l'espoir et la flatterie au désespoir et mépris d'une seconde à l'autre)...  tandis qu'en l'absence de tout effort, il se montrera presque cordial ou beaucoup moins agressif. Imprévisible il la maintient donc dans l'angoisse infantile permanente. Il est possible que ce comportement lui ait été enseigné, inculqué (c'est systématique ds certaines familles.) Le principe est : tous les ''autres'' sont méprisables sauf ''nous'' et il nous est loisible de les exploiter jusqu'à la corde pour nous en ''nourrir''.

*** Il a tendance à l'avarice (extrême) et à l'accumulation, un 'trip' sur l'argent parfois impressionnant.

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Illustration, voir ''Othello et Juliette'' http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/03/othello-et-juliette-la-scene-un.html

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