jeudi 8 juin 2017

Victimes de violences, il faut trouver d'autres voies


 

Suite de 
http://chantsphilo.blogspot.fr/2017/06/porter-plainte-la-saga-fin-peut-etre.html

VICTIMES DE VIOLENCES. ET SI ON TROUVAIT D'AUTRES VOIES ? IL LE FAUT !
Soyons claire, ce matin, bilan fait, j'ai renoncé : 5 jours ou plus d'humiliations successives m'ont permis de comprendre (m'ont laminées oui, mais pas que, par moments au contraire, boostée) : ÇA NE VAUT PAS LE COUP : la société est faite pour les salopards et tous ces 'aléas', pas seulement les miens, soi disant issus de... manque de professionnalisme, pénurie d'assistants sociaux, complexités judiciaires, manque de moyens, de crédits... (en fait, on inverse la cause et la conséquence : c'est parce qu'on ne veut pas que ces problèmes** soient résolus qu'on a organisé le manque de moyens pour les résoudre)*...  bref, tous ces aléas, plus que des aléas, des drames parfois, ONT UN SENS : décourager d'avoir recours à la justice, à la police... à tout ce que le système prétend avoir prévu pour ça, -mais qui en fait ne l'est pas du tout, au contraire-  CEUXQUI EN ONT LE PLUS BESOIN, ET ENCOURAGER CEUX QUI N'EN ONT PAS BESOIN... À EXPLOITER CEUX QUI EN ONT BESOIN, c'est extrêmement logique. Et croire, se livrer aux loups ne fait que les renforcer. 

Par exemple le centre en charge des violences faites aux femmes m'envoie (me dit de) porter porter plainte mais à la suite d'une défection inattendue de l'une d'elles, se trouve dans l'incapacité (provisoire) de me fournir un avocat susceptible de me prendre avec l'aide juridictionnelle ... si bien qu'il se passe... ce que vous avez pu éventuellement lire ou voir en vidéo ... Ou bien je découvre sur la toile un médecin qui défend vigoureusement la cause, (et semble-t-il, moi avec) un spécialiste du truc (c'est à dire des violences psychologiques, qui commencent toujours par des violences économiques dit-il dans un livre qui n'a pas eu bcp de succès ms qui semble intéressant) ...  qui cependant refuse de me recevoir, de me prendre en consultation et même de me parler vraiment (à part 2 ou 3 phrases vite vite il a un rendez-vous immédiat, et un tuyau percé ) parce que je n'ai pas les moyens de payer les honoraires qu'il exige cash (pas de carte vitale, même avec mutuelle.) Me voilà promue paradigme et crashée comme être vivant. Les victimes rapportent, c'est indéniable, et ne sont souvent pas exigentes, forcément, elles n'ont pas l’habitude qu'on s'intéresse à elles. Si elles ont du fric, on peut les plumer, si elles n'en ont pas, les jeter.EEt se servir d'elles aussi, pour l'affiche. Têtes de gondoles.

Donc, il faut trouver d'autres voies, je ne sais pas lesquelles, au cas par cas cas, des voies hors-la-loi au sens strict et se débrouiller de cette façon là, ça n'a rien de glorieux, c'est certain, mais c'est ce qu'il faut faire, si on le peut et on le peut. Cessons de compter sur des institutions, issue d'un système qui les a dévoyées, et agissons ensemble. Même au cas par cas.

** qui sont créés par le système, comment supposer alors qu'il cherche vraiment à les résoudre?

* On ne dit pas qu'on se fout de la violence faite par exemple aux femmes mais au contraire qu'on tente tout pour la pallier mais que c'est très dur etc... très compliqué etc... vraiment malgré tous nos efforts etc... et puis les victimes et leur attachement paradoxal à leur boureau, ça complique encore...
Foutaises ! on verra avec les vidéos que j'ai enregistrées que précisément c'est au terme de ces séries d'humiliations DU FAIT DU SYSTÈME (policiers, assistants sociaux, médecins etc) que les victimes, dont moi un instant, développent ce fameux syndrome de Stockholm, le seul capable de les comprendre étant justement celui qui les a réduites à cette déréliction ... Et c'est alors qu'on leur reprochera de se faire complice de leur propre déchéance... C'est un peu comme si on faisait honte à un naufragé de s'accrocher à un radeau pourri, immonde, dégradant.... (lui proposant généreusement une belle barque plus loin ... qu'on va lui retirer, éloigner de lui au fur et à mesure qu'il tente de la saisir...) de retourner à son radeau pourri (sous entendant que c'est un tordu et un fou qui aime sa pourriture) et justifiant ensuite son délaissement, (on ne va plus chercher à aider, il n'en vaut pas la peine.) Plus de subventions normal. La société est fondée sur cette hypocrisie.

 

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