mercredi 7 juin 2017

Porter plainte, la saga, fin peut-être

Suite de
http://chantsphilo.blogspot.fr/2017/06/la-saga-toujours-et-ca-empire.html
(En vidéo).

Je retourne donc.
La jeune femme, celle qui m'a frappée hier!bd'un coup de pied est à l'accueil ! il y a des jours comme ça ! Et elle refuse de me laisser entrer..
C'est pourquoi ?
Pour porter plainte.
Non. Vous n'allez pas porter plainte. Vous allez prendre la porte. Par là. Hop ! ''
Je crois presqu'à une plaisanterie tant c'est énorme. Mais non ! c'est reparti pour un tour. A nouveau j'insiste. A nouveau, elle tente de m'intimider encore et encore...  puis, après bien des ... ''non.. dégagez.. etc....  et son leitmotiv quasiment en boucle ("je vais m'énerver.. et quand je m'énerve.." etc..  " ... "Je sais. Vous me frappez" .. "Ah vous vous en souvenez?"  (Et ça semble la réjouir.)

... Elle finit par céder et me fouille. Intentionnellement ? Elle laisse tomber une pochette. Et de la menue monaie... et me demande de ramasser. Puis dépose brutalement mon sac contre le mur, (après avoir parfaitement vu qu'il y avait ma tablette dedans juste à cet endroit.)

"Vous voulez porter plainte contre qui?" me demande-t-elle devant la file des gens qui attendent..."Je n'ai pas à vous le dire. Du moins ici"..  Et elle de faire machine arrière toute.
"Vous allez sortir... ou je vais m'énerver, et quand je m'énerve.. "
'Je sais. Mais votre supérieure m'a dit de venir aujourd'hui et c'est ce que je fais."
''QUI ? Son nom?''
''Je l'ignore.''
''Alors vous dégagez''.
Non. Je refuse de bouger. Elle me menace... de garde à vue ! (Elle a trouvé une carte de visite dans mon sac qui n'est pas à mon nom ! "C'est un vol"!)

Je résiste toujours.. Elle me demande de me pousser. Je le fais. Puis elle tente de me saisir. (A 1 cm de ma tête.) Cette fois, c'est trop, je lui ordonne, très fort, de me lâcher. Des flics arrivent, j'observe qu'ils ne font pas comme hier chorus avec l'excitée. Mais l'autre jeune femme de l' "accueil" (la brunette, jolie) semble en phase avec elle (elle lui fait peur ?) il y a là le premier flic, celui qui semble sympa. (Voir vidéo. ) Il est parti se ''renseigner'' (attiré par mes cris de protestation) et il revient. Me dit qu'il va en référer à quelqu'un qui a l'habitude mais lui il pense que le mieux c'est d'aller porter plainte à Malakoff. Je lui réponds qu'on peut le faire partout. Sans répondre directement, il me demande de me décaler. Je verrai ensuite pourquoi.

Cela fait maintenant 50 minutes que je suis dehors à attendre debout mais l'excitée à lunettes et l'autre (qui devant elle joue son jeu alors qu'en tête à tête elle semblait différente) sont parties, appelées à d'autres taches. C'est déjà ça de gagné.

Celle-là est plus futée que l'autre qui en public a avoué m'avoir frappée puisque, lorsque, à son injonction habituelle ("je vais m'énerver et quand je m'énerve...") je réponds, toujours en public "Je sais, vous me frappez".. elle sent le piège (en fait il n'y en a pas) et, avant que l'autre n'ait pu lancer sa réplique initiale  ("ah, vous vous en souvenez") elle s'exclame : "Mais elle ne vous a pas frappée !  Elle a juste trébuché parce que vous étiez au milieu", (voir photos, le trottoir fait ? 5 à 6 mètres ).

"Non. Elle a fait un crochet intentionnellement pour me frapper." Je lui montre le geste. Évidemment sans la toucher... ce qui est idiot car elle était présente donc elle le sait forcément ! Et là, elle saute dirait-on, de rage. "Ne recommencez JAMAIS ça ou.." (Elle est armée).  "Vous voyez que c'est désagréable, non? Même lorsqu'on ne fait qu'esquisser le geste.."

 Arrivent deux jeunes avec des canettes d'eau, fatigués. Ils veulent porter plainte. Coup de couteau -sans gravité disent-ils ! - et vol de e phone. "Il y a 3 heures d'attente"... "Mais on a localisé la puce et..." ... "ça ne fait rien. Il y a 3 heures d'attente... ça date de quand ? "... " Hier.."... "Mais c'est que ça complique pour nous ! On n'est plus en enquête de flagrance".. "On est venus hier mais il y avait trop de monde alors on nous a dit de partir.."

Et ils partent!

 J'ai hésité à leur donner ma place. Puis j'ai renoncé. Je n'en peux plus. Je m'assied par terre. Discrètement. J'attends depuis une heure debout. Plus les violences. Crevée.

Enfin un gus vient me chercher. Me refouille. Plus avisé que l'autre excitée il repère ma fourchette couteau cuiller pliables que j'avais oubliés et qui ne me quittent pas.

J'attends encore. A présent, il est 7 heures. Je suis arrivée un peu avant 4 heures. Mais cette fois je suis assise et dedans, sans l'autre excitée et ça change tout. Et j'en profite pour revoir et mettre à jour cet article. Puis arrive un jeune qui me questionne devant tout le monde (bcp de gens attendent. Ce sont surtout les plaintes.) Sympa et sans doute plus au fait que les autres (OPJ?) ... Je lui demande de me questioner assise et pas ainsi en public. Il consent et me conduit dans une petite pièce où je peux m'asseoir. Mais lui reste debout, presque dans le couloir comme s'il devait partir d'un instant à l'autre .. mais enfin je suis assise. Il cherche un motif de plainte, zéro degrés ne lui en semble pas un .. m'explique le civil, en charge des juges, et le pénal,  en charge du procureur dont eux ne sont que le bras armé. L'argent, c'est du civil. L'état des lieux ... aussi. Donc en fait ce n'est pas trop de son ressort. Mais il consent à faire une main courante... mais me prévient.. il y a de l'attente. Encore ? Peut être 3 heures... Soit. Je retourne dans la salle. Une femme à mes cotés me demande si hier j'ai effectivement attendu 3 heures, pour rien, je confirme. Avec en prime les brutalites. Découragée elle est là pour des harcèlements... depuis 3 heures. Elle se lève enfin et va demander au policier du bureau central (celui qui supervise les nombreux ''attendants'' que nous sommes et évite les clashs)... parle un moment puis revient, désapointée : '' il ne sait absolument pas quand je vais passer! Ce dont j'ai peur, c'est que ce soit fermé ensuite comme hier pour vous ! '' (Moi aussi.)

Et elle ajoute, assez moche : ''mais vous, je crains que vous ne passiez pas..'' (Après ce que je lui ai dit?) Car le policier du bureau central croit que je ne suis arrivée qu'à six heures et demi, au moment où en effet le jeune m'a refouillée pour me faire entrer ... si bien que tout le temps que j'ai passé, de 4 heures moins le quart et six heures et demi derrière, dans l'angle mort de la porte où on m'avait dit de me tenir lui est passé inaperçu... ça devait être voulu.  ?

Elle se trompe, heureusement. Un OPJ vient la chercher, certes en premier, mais juste après, le 'mien' revient. Toujours sympa, cela lui prend trois minutes et dix lignes (plus 5 fautes) et c'est fini. Mais ce n'est qu'une main courante. Je ne sais ce qu'en dira l'avocat. Il est 8 heures 10 lorsque je suis dehors.

Avant de partir je lui dis ''vous savez que c'est une saga pour porter plainte ?'' Il me répond que ses collègues n'ont sans doute pas compris ni vu les éléments susceptibles de la constituer en droit ... c'est pour ça...  j'objecte que ce n'est pas une raison pour précipiter quelqu'un contre des barrières et lui donner un coup de pied lorsqu'elle est à terre. Il semble en convenir.

J'en ai profité pour remplir un formulaire de procuration pour le vote, mais je ne suis plus sûre de la date de naissance de Kiki ... il me faudra revenir demain. Avant de partir, je m'enquiers auprès du gardien à la porte :
 ''Est-ce que la jeune femme ..  euh... de tout à l'heure..  sera là ?" .. " Non.'' Il sourit.
J'observe que, à partir du moment où ça a tourné au vinaigre jusqu'au moment où je suis entrée, elles ont été affectées ailleurs. (Remplacées par un tout jeune homme à l'air du héros de ''mort à Venise''.)

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