dimanche 4 juin 2017

Les crimes impunis, de Geneviève Pagnard

D’après Geneviève Pagnard, psychiatre, victimologue, la MANIPULATION DESTRUCTRICE est la forme de violence conjugale la plus répandue et la plus insidieuse à la fois. Il s’agit de violence psychologique qui touche aussi bien les femmes que les hommes et qui n'est la plupart du temps, détectée ni par les victimes, ni par leur entourage, ni souvent par les psy, et surtout par les magistrats, dans toutes les procédures tournant autour du divorce, le manipulateur faisant accuser la victime à sa place (souvent même à l’aide de faux témoignages) afin d'obtenir la garde des enfants pour mieux continuer à les détruire, et à détruire l’autre au travers d’eux, continuant par son EMPRISE, à les “anesthésier”*, à les “PARALYSER”, leur coupant toute possibilité de réaction, tant que ses victimes n’ont pas identifié ce processus de manipulation destructrice.. Le manipulateur est un excellent comédien qui abuse tout le monde, peut commettre parfois l’inceste, usant effrontément de MENSONGES, alors qu’on lui “donnerait le bon Dieu sans confession”, et se fait passer pour la victime, notamment dans les procédures de divorce où il n’hésite pas à faire usage de faux témoignages, procédures qu’il multiplie, appauvrissant le parent-victime, tout en demandant la baisse de la pension alimentaire, en prétendant qu’il n’a pas les moyens de payer… – Il organise une VÉRITABLE ESCROQUERIE FINANCIÈRE, s’enrichissant au détriment de sa victime, et rationnant au maximum toutes les dépenses pour la famille, tout en s’octroyant une belle part à lui-même. IL l'isole de toute relation extérieure (famille et amis) sous des prétextes divers.– passe sa vie à humilier et à culpabiliser les autres par ses reproches et ses dévalorisations permanents, puis par ses insultes, se montrant d’un égocentrisme forcené, perpétuelement insatisfait. Il se comporte comme un tyran domestique, passant tout au “peigne fin” de ses critiques: la tenue et le comportement de l’autre conjoint et des enfants, la tenue de la maison, le comportement qu’on a avec lui, se montrant toujours plus exigeant**…  – Il passe par des phases de colères de plus en plus violentes (ou froides), de bouderies, alternant avec des périodes où il se montre à nouveau plus “gentil”, comme il était au début de la relation, donnant l’illusion d’un retour au bonheur, faisant espérer que les choses redeviennent comme au début, mais plongeant progressivement ses victimes dans un état dépressif qui peut les mener parfois jusqu’au suicide. C'est un véritable assassinat déguisé, à l’insu de tous que dénonce le Docteur Geneviève Pagnard, dans son livre
“Crimes impunis ou Néonta: histoire d’un amour manipulé” – 2004 – Prime Fluo Editions…

– Cinq phrases reviennent systématiquement dans ce qu’observe le Docteur Pagnard: “tu es folle, tu es incapable d’élever des enfants, tu n’auras pas leur garde, tu n’auras pas de pension alimentaire, tu veux la guerre tu auras la guerre”... terrorisant ses victimes, pour mieux les faire reculer, mais il annonce par là aussi, ce qui adviendra dans la procédure…
L’anomalie de son comportement fait froid dans le dos, d’autant qu’à l’extérieur de la famille, il est à l’inverse, charmant, plein de sollicitude, gentil, très courtois, calme, pondéré. Il présente effectivement un DOUBLE VISAGE: Mister Hyde et Docteur Jekyll… Leur comportement est d’autant plus saisissant qu’ils ont tous strictement le même comme s’ils étaient “clonés” les uns sur les autres!

“Crimes impunis ou Néonta: histoire d’un amour manipulé” – Docteur Geneviève Pagnard – Prime Fluo Editions –
* Ndlr : la ''paralysie'' dont parle l'auteure n'est elle pas comparable à la sidération que ressent une victime  (l'enfant) enfin consciente d'avoir été manipulée (et d'avoir 'trahi' le parent protecteur) et ne sachant comment s'en sortir? Écartelé, il ne bouge pas ! Pire, comme on peut voir ici, il a parfois tendance à 'justifier' sa trahison par des griefs qu'il sait imaginaires, copiant ainsi le parent agresseur. Car il a vu en pratique que c'était lui le 'gag'ant' dans l'affaire (et dans d'autres) ... et un enfant n'est pas un héros, du moins pas tout le temps. Voilà comment un parent peut 'perdre' son ou ses enfants tout en les ayant protégés. Le parent agresseur (parfois, comme on peut le voir ici dans certains articles, KIDNAPPEUR) peut se montrer relativement 'bon', du moins dans la phase de séduction (il offre un meilleur confort matériel que son binôme puisqu'il l'a en général plumée ! Et en joue largement, lui si avare autrefois lorsqu'ils vivaient en famille ) si bien que petit à petit l'enfant s'habitue, s'adapte (certes brisé intérieurement), on pourrait comparer cette évolution à un 'mariage de raison' . L'enfant sait qu'il n'y a aucun espoir de retour et vaille que vaille finit par se résigner voire quasiment oublier sa mère. Désabusé, il est devenu un orphelin putatif.

** Ndlr : Il a tendance à la critiquer d'autant plus durement que sa victime a fait d'efforts visibles pour lui plaire afin de la pousser à bout, (l'épuiser) maniant en expert la cruauté et l'injustice  (déstabilisantes) ..  tandis qu'en l'absence de tout effort, il se montrera presque cordial. Imprévisible il la maintient dans l'angoisse infantile permanente. Il est possible que ce comportement lui ait été enseigné, inculqué (c'est systématique ds certaines familles.) Le principe est : tous les ''autres'' sont méprisables sauf ''nous'' et il ns est loisible de les exploiter pour nous en ''nourrir''.

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