mardi 7 février 2017

Ode à un infant déchu

Oui tu as le droit de ne plus m'aimer
Et même ... de me haïr,
De me jurer l'inverse, de me mentir
(par intérêt)
Et sur moi de délirer, en raison de fantasmes,
De ta cupidité, ta voracité obscène, ta paranoïa ...
De me menacer (de la Justice ?!) de bluffer,
Pour m'expulser du taudis où je vis
Qui autrefois était notre maison
Que tu as détruite, comme moi, comme tout.
Acte manqué qu'on dit...

Mais... Dialectique hégélienne !
Je suis prête et n'ai pas peur :
Que peux-tu me prendre encore
Puisque tu m'as déjà tout pris ?
Mes enfants, mon travail, ma maison
Marguerite et presque ma vie ?
Le dénuement et la douleur cruelle,
(La misère parfois même) ... allègent, libèrent,
Et renforcent. Merci. Tu m'as remis en selle.
Tu veux te battre ? Je t'attends. Sabre au clair

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