mardi 7 mars 2017

A ma fille, via Sophie Mesnil

Tu n'es plus là et plus jamais ne sera,
Toi qui étais partout, toujours
Même absente, dans l'air que je respirais,
Dans mes neurones, sur mon clavier...
Devant l'écran illuminé,
C'est pour toi que j'écrivais..
(Et que j'écris encore)

C'était quand ?
Il y a un jour, une heure, vingt ans?
C'était hier...
Et le temps s'est arrêté...
Tu as choisi, on t'a aidée peut-être ?
Accrochée à moi à un mètre
Nuit et jour, pendant ce mois terrible
Où ta vie tenait à un regard,
A ce fil tendu,
De ne plus jamais me revoir...

Tu as choisi. On t'a aidée peut-être. .
Toi d'abord, malgré moi.. moi ensuite, malgré toi
Qui sait ? De m'arracher comme une ortie
Un arbre trop fourni, salissant
Qui pourtant te faisait de l'ombre,
L'été sous le soleil de Satan...
Et t'en es allée...
These bloody day had brokent my heart...
La blessure atténuée parfois se réouvre

A présent ma porte n'est plus ouverte,
Il n'y a plus de porte,
Juste un fantôme dans l'éther bienveillant
D'amis d'écriture qui cherche orbite...
Au vent... de ça de là changeant...
Car cette orbite, c'était toi.

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