L'affaire démarre le 25 janvier 2017 lorsque le Canard affirme que Penelope Fillon aurait bénéficié d'un emploi fictif et perçu environ 500 000 € en tant qu'attachée parlementaire de son mari pendant environ 4 ans, (de 1998 à 2002 et six mois en 2012) puis du suppléant de celui-ci, pendant 5 ans.... Pénélope Fillon qui selon le journal, ''était jusqu'à présent plus connue pour des talents de jurée dans les concours de tartes ou de poneys et ses occupations domestiques". Dans la même édition, Le Canard affirme également qu'elle aurait aussi ete rémunérée entre 2012 et 2013 par la Revue des deux Mondes pour un montant de 5 000 € brut par mois... revue dont le directeur Michel Crépu déclare qu'il ne ne l'y a ''jamais vue''... Elle aurait seulement signé ''deux ou trois notes de lecture'' dont le célèbre ''un gros bouquin avec plein de trucs'' qui résume de manière un peu drastique le célèbre pavé de Tolstoi, ''Guerre et paix''.
François Fillon se dit scandalisé par ''la misogynie de cet article'' (exact, un défaut du canard) et Marc Ladreit de Lacharrière, un ami, affirme que l'emploi n'était pas fictif ...
(''un gros bouquin avec plein de trucs''?) et se déclare très choqué du lien que certains font entre son élévation de grade à la légion d'honneur et justement l’emploi de Mme Fillon. Le même jour, le parquet national financier ouvre une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel. François Fillon prend pour avocat Antonin Lévy, fils de Bernard-Henri Lévy.
Le lendemain, dans sa riposte au J. T. de 20 h de TF1, il dénonce les ''abjectes accusations portées contre sa femme'', stigmatise le ''tribunal médiatique'', la ''médiacratie, la ''tyrannie cathodique''... se dit prêt à ''porter plainte'' et ajoute " qu'il démissionnerait s'il était mis en examen" (ndlr, ce qu'il n'a pas fait).
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