jeudi 2 mars 2017

En vrac, génération panini suite et dossier

Sommes nous devenus toxiques, la génération panini ? (les mères ) voir article -base via Sporenda. Oui. Pas de suspense.

LE DOSSIER .
 L'article base via Sporenda.
http://chantsphilo.blogspot.fr/2017/02/meres-toxiques-histoire-de-freuderies.html

Mea culpa d'une beauvoiriste et Mama Roma à la fois, (cet article)
hantsphilo.blogspot.fr/2017/03/sommes-nous-devenus-toxiques-les-meres.html

La génération panini qui a ramé... mais
 http://chantsphilo.blogspot.fr/2017/03/les-panini-generation-apres-48-sont-ils.html

 Le fil sur l'article base
 http://chantsphilo.blogspot.fr/2017/02/suite-du-fil-fb-sporenda-sur-la.html
http://chantsphilo.blogspot.fr/2017/02/suite-fik-sporenda-meres-la-generation.html

Nous sommes donc (ouvertement) reniées sur le point le plus important qui soit, la maternité et les valeurs qui la sous tendent par le système patriarcal, valeurs qu'il nous faut à présent retrouver avec fierté. .. soit ! mais il faut avouer que ce reniement, les féministes de ma génération (48) et peut être celles d'avant, nos mères, l'ont plus ou moins accepté voire initié, considérant la fonction sexuelle reproductive avec une condescendance appuyée copiée sur celle des mecs* (de peur d'y être réduite et par détestation de l'hypocrisie des louanges adressées aux MÈRES qui cachaient en fait un immense mépris vis à vis des pondeuses de chair à usine, à canon ou à consommation que nous sommes pour lui et qu'il fallait bien encourager voire primer comme des vaches!

* Marie Curie, la Grande, en est l'archétype et si vous voulez conserver votre estime pour la dame grâce à laquelle nous avons la bombe atomique ne lisez pas ses lettres à Langevin, son subordonné génial dont elle était éprise malgré la différence d'âge, malheureusement marié et déjà père de famille nombreuse et dont l'épouse bafouée ne cédait pas la place. En substance, on a : "l'idiote, la pondeuse qui cherche à raccrocher ainsi un homme qui en aime une autre, et tente de se faire faire encore un enfant pour qu'il ne puisse plus la quitter'' etc.. Là c'est clair Marcel?
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Mais le paradoxe est que notre génération, souvent, a aussi voulu élever ses enfants à l'opposé de ce qu'elle avait subi, la maltraitance, voir plus loin (à la limite on peut parler d'enfants-rois voire, de vrais tyran/nes) ... un mode d'élevage paradoxal qui n'est pas forcément beaucoup plus confortable pour l'élevé. (Mais mieux tout de même!) Et qui peut être aussi traumatique.

Ils nous le reprochent à juste titre car nous étions pour eux la fois égalitaires, (potes voire serviteurs).... et peut être, au moment de leur adolescence, un peu condescendants, une attitude frôlant parfois la mésestime agacée vis à vis des fils à papa-maman qu'ils étaient, par nos soins ! de ceux qui avaient durement ramé pour être parvenus à cette réussite : des enfants croyions nous, heureux. Or, si on associe cette propension (un peu Mama-Roma) à la distance beauvoiriste de rigueur que nous, les mères, mettions vis à vis de la maternité, surtout lorsqu'il s'agissait de bébés, on voit tout de suite les dégâts que cela a pu occasionner : des enfants avec des piles de robes de prix, rarement portées, **  des jouets, (et étudiés!) en un tel nombre qu'ils ne rentraient plus dans leur chambre....  et une mère absente, inquiète pour sa carrière ou simplement son job, névrosée, dépressive, laissant parfois les soins du foyer à d'autres, certes efficaces mais ... une mère par moments à peine présente le soir, bien qu'affectueuse et marrante par foucades (?) Et si on y ajoute un père-enfant toujours absent, fils plus que père, par la force des choses ou de sa négligence, un père qui à un moment ne savait même pas dans qu'elle classe était son fils, on voit le topo !

 Du coup, ils nous ont eux aussi taclés jusqu'au rejet parfois le plus total. Souvent et injustement, davantage la mère, cela va de soi. (!) Un amour raté de bonne foi. Il se peut que l'exemple certes ambiguë que nous leur avions imposé malgré nous les ait écrasés jusqu'à la fuite pour se trouver. Du coup, rejetés par nos parents**, nous l'avons ensuite été par nos enfants.  

*J'ai porté la même jupe de la 6ième à la terminale, si si ça se peut ! inusable le tissus écossais, je pourrais la mettre encore! et ma fille avait des valises entières de fringues même à 1 an.

** De bonne foi peut-être, pour ce qui est du moins des mères, qui elles aussi, dans le cas de Lydie, beauvoiriste avant l'heure, refusaient ou se distanciaient de la maternité de peur d'y être réduites ...  avec quelques énormes couacs quant au féminisme tout de même ! (refus que j'étudie soi disant parce que femme.)
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LA MALTRAITANCE

Pour Muriel, ou d'autres, psy ou mieux, sociologues..
J'aimerais savoir si des recherches ont été effectuées sur les milieux, les régions et les époques les plus criminogènes par rapport aux enfants (maltraitance, agressions, y compris sexuelles, défaut de soins ou soins très insuffisants, de nourriture, -ou, maintenant, bourrés mais de bouffe trash-, indifférence à leur santé, leurs dons, capacités, souvent même cruellement moquées, interdiction d'études*..)
Ce qui actuellement serait théoriquement justiciable et l'est quelque fois malgré tout, les gens, surtout les filles de ma génération l'ont vécu et vu vivre, en pire souvent, tout autour d'eux, constamment ! Parfois c'était même considéré comme une bonne éducation. Ainsi ai-je vu maintes fois donner en exemple ce père de famille nombreuse, mineur de son état, qui mangeait avec le martinet (fouet) sur les genoux, aucune de ses cinq filles n'avait le droit de bouger ou de parler, puis, au signal, au lit sans un mot. Lydie elle-même trouvait qu'il était trop dur, ce qui dans sa bouche prend toute sa mesure ! Il n’était pas un monstre pourtant puisqu'il les poussa à étudier et se creva à la tache (d'autres enfants, dont moi, se le virent INTERDIT) et elles devinrent qui médecin, qui prof, qui cadre de haut niveau à l'éduc etc...  un modèle de réussite dans le bled, des stars.

* Exemple : Michèle, créative, douée pour tout, époustouflante de beauté et de générosité, ma meilleure amie, n'eut droit qu'à un simple CAP ménager-cuisine et travailla longtemps, durement, comme femme de chambre dans un grand hôtel ; Nicole se vit interdire manu militari des études et vouer à un mari plus âgé qui l'exploita jusqu'à la corde ; Maryse, bien que brillante, elle apprit le francais en un an, fut elle aussi mise au travail juste avant le bac et demeura caissière sur exploitée des années jusqu'à son mariage ; Adèle, malgré les requêtes-supplications de son maître d'école, fut arrachée au CEG avant même le BEPC, finit secrétaire-femme de ménage dans un hôpital, puis prostituée etc etc... les exemples son pléthore et bien pire que ce que moi j'ai vécu.

Notons que la dureté voire la cruauté de ces ''éducations'' peuvent laisser des traces indélébiles, physiques ou morales, souvent les deux : Adèle, un dos en miette, est en chaise roulante, Michèle, qui l'a été, a subi plusieurs interventions et semble se rétablir, péniblement mais Nicole s'est suicidée. Important : toutes sauf Maryse se sont associées à des hommes qui les ont exploitées, maltraitées, pas forcément par les coups, ou qui de toutes manières ont fini par peser sur elles de maltraitance psy intolérables, même si elles furent discrètes, sous jacentes, invisibles (imposer un lieu d'habitation afin de les déraciner de leur umwelt, de les isoler et de les contrôler, faire en sorte que leur travail soit impossible ou rendu difficile, refus de toute aide sur ce plan voire mise des bâtons dans les roues, -blackboulage indirect d'une candidature qui sinon aurait probablement été acceptée pour un poste intéressant, une sorte de ''piston'' à rebours !-, refus ou quasiment de participer aux charges du ménage malgré des revenus conséquents sous prétexte d'économies et disparition de l'argent ainsi épargné etc..)  qui laissent des traces. Je ne fais pas exception. 

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Le point extrême qui confine au génocide, des centaines d'enfants morts, vers 50, dans un ''foyer'' catho en Irlande.
http://chantsphilo.blogspot.fr/2017/03/generation-sacrifiee-panini-2-le-pire.html

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