jeudi 9 mars 2017

Chronique matinale d'un ectoplasme révolté

Mesitation matinale

Ne sois plus suspendue à un battement de ses cils,
La peur au ventre, inconsciente, dès qu'il entre,
Que tu l'entends, même de loin !
(Charlie aboie se dresse, inquiet, au fond, comme toi)
L'entendAIS ! Que dira t il ? Ds quel état sera t il ?  La peur...
Et le vide, l'épuisement ensuite des week-end soudain
Juste dormir... dormir, oublier ..

Tte cette énergie siphonnée des années, tous les jours
Même absent.
Par lui, par tous aussi. Cet amour envahissant, toi..
C'est ainsi qu'ils te fuient après t'avoir avalée voraces,
(P. idem)
Car c'est ainsi qu'il et ilS te couronnent... et te bousillent.
Protéiforme, tu deviens ce qu'ils veulent... Mais
Une nourriture, lorsqu'il y en a encore et qu'on n'a plus faim
Ou lorsqu'elle veut manger elle aussi... (tout à fait imprévu)
On lève le sourcil et elle s'en va... ou on la botte,
On la jette aux oiseaux, aux chiens
Car l'appétence devient dégoût.

Bonne maîtresse de maison, bonne cuisinière etc..
Si, pas d'ironie cruelle, ne te laisse pas
Reconstruire à son, à leur gré, pour et contre eux
Diamant ou boue infecte.. ou les deux,
Deviens ce que toi tu veux, toi !
Une affairiste pragmatique s'il faut,
Et ss passion. Sinon tu te briseras.
Eloigne toi de toi, de toi-leur-tapis, de toi-leur-marche-pied..
Puis leur paillasse, puis leur paillasson. Deviens une autre.
L'amour est méprisé ? Mépris ? Cesse.
Le plaisir ou la joie n'est pas exclu tout de même
Ms plus de fatigue. Modération.

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