vendredi 10 mars 2017

Maltraitance parentale par des enfants

 UN TABOU, LES PARENTS MALTRAITÉS,  
LES ENFANTS MALTRAITANTS



Contexte
Après une séparation difficile, une jeune mère dont les enfants ont été confiées au père, les voit se retourner violemment contre elle ; ainsi, au cours d'une visite ''médiatisée'' subit-elle indifférence, arrogance et même insultes de leur part, sans que l'éducatrice présente ne réagisse*. Elle repart dévastée (150 km). Une internaute s'étonne de l'attitude ''bizarre'' des petites filles... d'autant que le lendemain une des gamines appelle sa mère amicalement...  comme si de rien n'était.

* De toutes manières c'est une très grave erreur de comportement de la part de l'éducatrice. Exemple cet élève qui me parlait de sa mère -alcoolique, internée, malade- en termes abominables...  jusqu'à ce que je l'arrête sec et la défende (''elle t'a aimé et infiniment puisque, malgré sa dépendance, elle a cessé de boire pendant toute sa grossesse, et ça, c'est une preuve ! Ce qui fait que tu es normal, alors tais toi et va la voir, tu lui dois bien ça!'') ... il éclata en sanglots : '' je vous ai dit ça à vous, Madame, parce que je savais que c'est ce que vous me répondriez. Merci.'' 
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H :  Non, ce n'est pas si bizarre ! On a la même attitude exactement dans de nombreux cas, par exemple un jeune qui FAIT MINE en public, devant une ou des personnes particulières, d'être rejetant, méprisant envers sa mère -présente -... et peu après l'abreuve de mails lui reprochant... de ne pas être allé le voir  !  etc...

Ici, cela cache une relation perverse entre le maltraitant et une autre personne, initiatrice ou simple catalyseur (père ou/et compagne) dont il a ''copié'' (ou suscité, nous allons le voir) mais provisoiremrent, l'antipathie voire la haine envers sa mère (il est sous influence mais dès qu'il a pris un minimum de recul, dès le lendemain parfois, redevient lui même et agit comme si de rien n'était*, déroutant!) ou alors il a joué un jeu, lui, et craint d'être démasqué donc il cherche à séparer deux personnes suscetibles de le dévoiler, là, c'est lui qui est pervers (par exemple, s'il s'est mitonné une enfance difficile -pour frimer ou parce que c'était, disait-elle, le cas de son amie- ou des performances scolaires ou sportives optimisées, il évitera que sa mère ait une relation trop intime avec sa compagne et involontairement lui fasse perdre la face.) Dans un cas il est sous influence et il faut peut-être l'aider mais sans accepter d'être son paillasson-tableau de maître alternativement. Dans l'autre, il est pervers (ou l'est devenu, par le biais d'un complexe d'infériorité qui a nécessité quelques enjolivements de son CV, complexe qui peut lui avoir été infligé par un parent pervers, lui même sous la coupe d'un parent/e qui le lui a suscité etc) et également malheureux... et il faut aussi l'aider. Et il y a souvent inter relations ! 
Et il faut tout de même aussi envisager trivialement le célèbre ''is fecit cui prodest'', c'est à dire voir s'il n'y a pas sous jacent un intérêt matériel ou autre à ces postures changeantes et odieuses parfois. Cela concerne surtout les problématiques avec le père qui, presque toujours le ''plus disant'', peut faire pression sur les enfants, ou sur un (argent). Dans l'atroce affaire Shembri par exemple (une femme horriblement martyrisée par son mari) UNE des deux filles a pris le parti du père ! Par intérêt.

*Si bien que la mère sera toujours en tort : plus tard, occultant qu'il l'a virée, voire insultée devant témoins, il lui reprochera de ne pas être allée le voir et d'avoir négligé sa petite fille. Mais si elle tente de venir, il lui fera comprendre qu'elle n'est pas persona grata.. de la part de sa compagne. Attitude type de pervers copiée sur celle qu'il a subie de son père (peut être?)
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 Il faut toujours se méfier d'une personne, même un enfant, qui opère ce genre de volte face (arrogance mépris puis ''bonjour ça va bien?'') et refuser de jouer le jeu (et pourtant Colette Shembri a pardonné à sa fille!) ... Il peut s'agir évidemment d'un enfant manipulé par un parent (ou autre) qui copie l'attitude du manipulateur, mais aussi d'un pervers tout simplement qui par intérêt manipule le parent soi disant manipulateur.. ou les deux souvent intriqués, et il n'est parfois pas aisé de s'y retrouver.

 D'autant que l'amour pour ses enfants brouille les pistes du parent ''plus-aimant'', qui sera ainsi en handicap par rapport au parent ''moins-aimant''.. On peut ainsi accuser à tort un parent (un conjoint) et détruire le couple que l'on formait avec lui. Ou parachever sa destruction. L'enfant qui a été manipulé par un parent, mettons le plus riche, et qui a vu que ça payait peut alors lui même devenir manipulateur...  pour que ça paie plus encore, par exemple en ''montant'' ses parents l'un contre l'autre, même s'il les aime -à sa façon-. L'argent du père, l'amour de la mère (mais en cachette) tout va bien. Après tout, ne lui a-t-on pas donné l'exemple? Réponse : qui ''on'' ? On désigne souvent un seul des parents ... si bien que l'autre se trouve victime SUR DEUX FLANS. Ici, c'est le cas de Sophie. Un autre cas très fréquent est le silence (auquel consent la victime voire qu'elle initie) sur tout ce qui pourrait dégrader l'image de l'autre parent, mettons le père : ainsi désinformé, c'est elle que l'enfant l'attaquera et non le vrai maltraitant. (Les victimes ici vont se battre entre elles). Par exemple, motus sur l'avarice et l'avidité proprement maladives d'un homme qui, malgré des revenus plus que conséquents, refuse à sa femme pour leurs enfants des dépenses indispensables, générant des privations, un mode de vie difficile...  Et haro sur la mère qui, surchargée, ne parvient pas à faire face ou mal. Quant au public extérieur, qui pourra la croire ? Parfois les faits sont si énormes que... personne ! Et haro sur la femme là aussi, souvent.
Lorsqu'on est prise en étau dans ce genre de configuration il faut prendre du recul ou on devient fou.

* Un moyen toutefois. Observez, et souvent c'est évident, si la personne a une attitude différente voire opposée en fonction gens auxquels elle s'adresse, et en privé et en public. On peut parfois rien qu'à l'entendre dire bonjour deviner qui est son interlocuteur au bout du fil. Certes nous adoptons tous des modulations posturales différentes en fonction de celui à qui on s'adresse, mais quand c'est extrême et quand il s'agit de la MÊME personne, en privé et ou en public, c'est significatif. Par exemple au téléphone avec moi, je devinais à sa voix si untel était seul, en compagnie de sa mère, d'une de ses soeurs ou d'un beau frère précis -ou de sa secrétaire. Qu'il y ait de petites nuances, soit mais cela allait du zéro à l'infini (dans le TON plus que dans les propos proprement dits). Parfois, EN COURS DE CONVERSATION, cela changeait. Il y avait le ton Nathan-seul et Nathan-avec-Mama ou Nathan-devant-Sylvia... Là, on a affaire soit à un homme sous influence (d'un pervers parfois mais pas toujours) soit à un pervers, soit les deux mélangés.

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 Donc celui qui a vu cela dans son enfance et qui a lui aussi été utilisé (c'est à dire MALTRAITÉ) PEUT ENSUITE COPIER L'ATTITUDE DU PARENT MALTRAITEUR Y COMPRIS CONTRE LE PARENT LUI AUSSI MALTRAITÉ, MÊME SI CELUI CI L'A SOUTENU CONTRE CELUI-LÀ (PARFOIS IL PEUT S'AGIR D'UNE MALTRAITANCE EXTRÊME ! (Complexe de Stockholm).
  http://femmesavenir.blogspot.fr/2011/08/le-syndrome-de-s.html


Déroutant. Désespérant Ne pas hésiter à le lui dire, répéter, même si les chances de réussite durable sont minces. Et aussi à signaler -discrètement - devant le PUBLIC (ici les éducateurs) les différences d'attitude voire de propos de l'enfant. Une constante : dans TOUS les cas de maltraitance et ici c'est ce que subit Sophie, le silence profite au maltraiteur.

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