mardi 25 avril 2017

La solitude du sans parti, ou l'anarchisme assumé

 Lettre ouverte à l'amie qui n'a pas le moral, après le cataclysme du PC autrefois et à présent du PS.

Non non et non ! C'est la liberté AUSSI qui est devant toi! Un parti, Anne Marie, c'est parfois comme une famille ou ça fonctionne ainsi, même si on sait ou si on se doute qu'il y a des dysfonctionnements (et parfois le mot est faible), une fois qu'on y est, qu'on y a été ''habitué'', (parfois on est littéralement né dedans, comme moi,) s'en tirer est difficile et laisse un terrible sentiment de solitude, d'angoisse, de vide... et de culpabilité pour certains. C'est normal : L'ESCLAVE SE LIBÈRE TOUJOURS DANS L'ANGOISSE ! (Hegel), après ça va mieux mais on a du boulot, le plus important ! penser par soi-même ! On est sorti de la Caverne et la réalité fait mal. Critiquer même ceux qu'on a aimés, voire sur valorisés est perçu comme un crime de lèse majesté ou une trahison abominable. Perso c'est Cohn Bendit (et la philo) qui m'a aidée à rompre [disons totalement car tout de même ! yavécomundéfaut que j'avais bien pointé lorsque je voyais les mecs se réunir, réfléchir -enfin relativement car il y avait les figures imposées incontournables kivenédeparis ou de Moscou?-, rédiger des tracts etc.... et les nanas.... les tirer !! et à la ronéo stp, (avec des stencils qui faisaient mal à écrire  -à la main !- car il fallait appuyer très fort, puis l'odeur du solvant qui faisait tourner la tête et la manivelle, lassante, des heures, et hop et hop, comme des machines ... et évidemment le séchage au fur et à mesure) ...  et coller les affiches  etc...] avec son livre ''Le gauchisme'' dont je le remercie ... qui seul a pu éliminer l'écrasant poids idéologique de Lydie et de ma premiere enfanc. Au fait, relis le !  Salut et fraternité !

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