http://chantsphilo.blogspot.fr/2017/04/un-fil-sur-fb-helene-helene.html
Ce qu'on ne dit jamais ou si peu !
H1 : " La violence psychologique est beaucoup plus répandue qu’on ne le pense. Il faut être particulièrement attentif aux personnes qui parlent de leurs ex en des termes dégradants... condescendants, ou qui disent avoir été elles-mêmes victimes de violence psychologique. (Ndlr, oui, mais c'est peut- être exact!) Méfiez-vous s'il vous affirme que sa précédente l’a accusé à tort de violence psychologique ou verbale : la plupart des rapports faisant état de violence de ce type sont exacts. Soyez particulièrement vigilante s’il vous déclare que vous n’êtes en rien similaire à ses ex, que vous êtes la première personne à le traiter correctement et que les autres n’ont jamais su le comprendre. (Ndlr, oui, diviser pour tromper et régner, les gens de cette eau sont souvent des politiques, plus ou moins 'fins' et pratiquent avec un brio époustouflant l'art de mettre l'autre mal à l'aise, car ça en est un ! ça me rappelle au cours d'une signature -pour ''Les lettres à Lydie''- ce gugus tout sourires qui me dit : ''J'aime beaucoup votre façon d'écrire, puissante et concise, vous n'écrivez pas mais alors pas du tout comme une femme'' ! )
H2 : Et cela va plus loin encore quand il s'agit d'enfants (et de cela on parle peu) : un 'enfant' manipulé (par exemple par un père manipulateur, contre sa mère ... ou l'inverse*,) peut finalement s'éloigner de celle-ci, même longtemps après, même s'il a eu avec elles de bonnes voire d'excellentes relations, (parfois de proximite fusionnelle) et même s'il a bénéficié de ses 'luttes' contre le parent manipulateur, (qui s'en est pris à lui, comme il se doit, pour la blesser -ou blesser l'autre parent-), qu'il en ait ou non eu conscience car souvent, (parfois sous injonction de psy idiots), le parent-victime ne dit rien à l'enfant de ces bagarres souterraines à son sujet... afin de 'préserver l'image du père ou du parent manipulateur', ce qui revient à se tirer une balle dans le pied) ... ceci jusqu'au rejet certes tardif mais total ... en l'accusant à tort.
Le cas est encore aggravé lorsqu'il y a un/e compagne en lice à qui il a raconté son histoire à sa manière, tronquée et de fait un peu 'embellie', même au sujet de détails ridicules (cela arrive très fréquemment : il n'est pas simple ni peut-être très valorisant? d'avoir été le fils ou la fille chérie d'une mère battante qui vous a protégé contre un père manipulateur -ou l'inverse-). Il redoute alors que le personnage un peu enjolivé qu'il s'est ciselé soit involontairement mis à mal par celle-ci, la plus proche qui soit de lui ; par exemple si elle s'inscrit en faux contre des anecdotes-phares du roman familial qu'il a cuisinées, les démentant en toute innocence... C'est là qu'il peut faire chorus avec le père (ou le parent manipulateur), c'est à dire se servir de lui, cette fois, à son compte ! retour à l'envoyeur, il renverse la vapeur ; ainsi le mari soi disant outragé, exploité par une harpie bonne à rien ou juste à être bouclée à l'asile etc... va être servi par le fils prétendument victime de la même abusive, (s'il n'a pas eu son bac du premier coup, c'est à cause d'elle ; son permis, idem ; fini ses études, aussi etc..) ça pose son homme et tout le monde y trouve son compte, sauf la mère victime évidemment, la sorcière, qui la plupart du temps en ignore tout... (Mais quoi de plus normal pour un enfant qui a toujours vu cela pratiqué avec brio et efficacité par un parent, voire également un grand-parent que son parent toxique à simplement copié ? Après tout, ce n'est pas lui qui a commencé, et il a vite compris le mécanisme : mieux vaut hurler avec les loup que se contenir dans une distance morale hautaine et un quant à soi méprisant qui à terme peuvent coûter cher à tout points de vue, rupture et solitude...) Il va alors corroborer des faits inexacts ou modifiés, en transformer lui même d'autres... jusqu'à la rupture totale (parfois voulue par celle-ci, épuisée de devoir en permanence se justifier devant un aréopage de mauvaise foi** MAIS AUSSI DEVANT DES 'BOUTS RAPPORTÉS', EUX, SINCÈRES !) rupture dont il l'accusera ensuite. (Parfois OU EN MÊME TEMPS, l'enfant, répétons le, un ex manipulé voire maltraité ! peut se servir aussi de sa compagne/compagnon à qui il a inculqué une 'vérité ' falsifiée et faire en sorte que les relations avec sa mère (ou son parent-victime) soient nulles ou se dégradent. Ainsi incriminera-t-il sa compagne dans la rupture, "c'est elle qui ne veut plus de relations, lui est si malheureux" (ce n'est peut-être pas tout à fait faux mais c'est lui qui a créé cette situation)... et tirera-t-il son épingle du jeu...
Note importante, il se peut que le parent manipulateur (de l'enfant qui l'est devenu) ait ainsi agi autrefois envers sa femme et sa mère, se servant de l'une contre l'autre en mitonnant ou aggravant des rancoeurs (devenues haines) qui en fait n'avaient pas d'objet.. Les manipulateurs adorent les triangles, les embrouilles, les chécaticémieux .. Ainsi se cachent-ils derrière l'une ou l'autre, l'une le protégeant de l'autre, ainsi préservent-ils leur image (devant femme ou mari) et surtout leur espace de liberté. Car ils ont peur de l'intime, (le passé l'explique parfois, par exemple la violence, une agression sexuelle subies...) ils ont peur de l'autre, surtout des femmes, se livrent peu ou faussement (ou alors fuient juste après) : le mensonge ou la transformation d'une réalité par un subtil recadrage, éclairage, par petites touches, constituent leur soupape de sécurité, leurs barrières invisibles, le paddock auto construit derrière lesquelles ils aiment se cacher : leur liberté ! .. le fait est que dans certains cas, lorsque l'une meurt, (en principe la mère), ils se trouvent immédiatement une 'vacataire' (amie, maîtresse) pour assumer le rôle de rivale haïe à pourvoir d'urgence... et préserver leur liberté contre une épouse trop connue-connaissante donc envahissante, dangereuse (malgré elle, mais bon..)
Ce qu'il faut voir ici c'est que toujours les manipulations s'enchaînent et s'entrainent et qu'il est souvent difficile de démêler les fils : coupables/victimes... Car il se peut aussi (et c'est même pratiquement toujours le cas) que le parent manipulateur, dans le passé, ait lui même été maltraité ou manipulé voire AGRESSÉ SEXUELLE MENT, (y compris lorsqu'il s'agit d'un homme, par sa mère, et de cela aussi on parle peu ou pas) : les trauma s'entr' enchaînent... s'aggravant ou SE DIMINUANT, mais même si la seconde génération semble avoir mieux 'réussi', et la troisième encore mieux, il en faut parfois plus encore pour que le passé soit totalement liquidé. Un agresseur, qu'il soit simple manipulateur, bourreau, agresseur sexuel/le, incestueux/ses etc... ne détruit pas qu'une victime mais toute une lignée, et, comme il se doit, les victimes souvent s'attirant entre elles, cela peut avoir un résultat aggravant, bénéfique, ou déplacer, intervertir les victimisations... donc aggravant pour les uns, bénéfique pour les autres. Les couples ainsi formés sont à la fois indestructibles et terrifiants.
* J'appellerais cela le complexe de Léa, la petite fille dont la garde avait été confiée au père en raison de maltraitances -sexuelles- attestées de la mère et de complices, (la mère qui avait de très hautes relations dans la 'justice' et le 'milieu politique' voire le milieu tout court, ça se passe à Nice, et qui était sûre de l'impunité au point d'être allée la kidnapper à l'étranger, la ramener en France au su et au vu de la police qui avait ordre de fermer les yeux) Léa donc pour laquelle le père (et un comité de soutien assez actif) s'étaient battus bec et ongles des années en vain, bien que soutenus par la justice américaine (qui avait accordé l'asile politique au père en raison des risques qu'il courait à Nice, le cas est rarissime, peut être unique !) Léa donc, qui, devenue adulte, à 18 ans, prit, avec une violence inouïe ! le parti de sa mère contre son père et sa tante (devenue avocate pour la défendre)! Des fous, des affabulateurs qu'elle refusait de revoir, non, elle n'avait jamais été abusée sexuellement... elle l'avait dit ? mais elle mentait sur ordre etc... Complexe de Stockholm ? ou intérêt bien compris ? voire les deux ? Car n'oublions pas une autre dimension, triviale, de ces affaires, le matériel, le financier, l'entregent, le pouvoir, la sécurité !
** Par exemple lors de l'affaire Schembri, une des plus atroces qui soit, une des filles prit le parti du père ! jusqu'à ce que celui-ci ne soit contraint d'avouer. Et sans complexes, elle résuma assez cacas sèment ... euh, cocassement la situation : "bof, tout ça c'est juste une histoire de fric.'' Dont acte ! non ? le chat à pointé le bout de sa queue. Un seul mot : salope.
Car un autre phénomène rarement évoqué est la différence de niveau, financier, politique, familial (voire de santé, mais plus tard) entre les parents, presque toujours au bénéfice du père, (j'ai écrit presque, on voit par exemple le cas inverse chez Cantat versus Marie Trintignant, ce qui évidemment n'excuse rien) ... et le choix ainsi biaisé de l'enfant, surtout adulte, surtout apparié voire lui-même parent. On en parle peu car cela pulvérise le cliché hugolien (l'enfant, toujours aimant sa mère ou le 'bon' parent, quelles que soient les circonstances et les problèmes auxquels il s'expose etc etc... ) La réalité est toute autre ! et surtout, comment demander à un jeune fragile, mettons au chômage ou qui rame durement, angoissé, (même s'il n'est pas démuni, il a à tous les coups subi la dureté et l'injustice voire la cruauté du parent manipulateur et de cela, on ne sort jamais tout à fait indemne, même si on en a été au maximum préservé par l'autre parent, mais à quel prix pour lui), parfois chargé d'enfant (compagne ou compagnon idoine, évidemment) comment lui demander de prendre clairement position pour une cause, si juste et évidente soit-elle, Y COMPRIS LORSQUE C'EST LA SIENNE ! quand il risque de l'autre coté, croit-il, de perdre tant (argent, soutien efficace d'un groupe communautaire nombreux et puissant, affection - fût-elle controuvée- du père, sécurité etc..) ? et qu'on n'a pas autant à lui offrir? ou qu'on le croit parce qu'on en a été persuadé/e? L'élégance en ces cas ne consiste-t-elle pas à se retirer sur la pointe des pieds et à vivre sa vie ? Mais cela aussi sera reproché. Déprimé/e = reproche : ''tu nous rends tous tristes, ce n'est pas bien pour les enfants, c'est pour ça qu'on ne ... enfin... bon... qu'on ne veut pas... mais on est si contents quand même... (!?)'' ; résilient/e= reproche : "dis donc, on n'a pas l'impression que ça te touche beaucoup de ne plus nous voir. Quand tu es là, tu fais seul/e de grandes ballades au lieu de rester avec nous, tu vas voir des potes jusqu'à pas d'heures, c'est bizarre tout de même etc..."
Article associé
http://chantsphilo.blogspot.fr/2017/02/meres-toxiques-histoire-de-freuderies.html
Le dossier 'génération' panini.
http://chantsphilo.blogspot.fr/2017/03/les-panini-generation-apres-48-sont-ils.html
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