dimanche 16 avril 2017

Mal de dos, suite et dossier

 

http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/05/dossier-mal-de-dos.html

Mal de dos, le dossier, suite.
Il y en a plusieurs types, et, combinés, cela donne des pathologies infinies. Au fond, chaque 'mal au dos', chaque individu est différent, nos vertèbres assemblées seraient comme nos empreintes digitales, toutes uniques et nous définissant.
 
http://chantsphilo.blogspot.fr/2017/04/mal-de-dos-suite-et-dossier.html

J'ai de la chance (intellectuellement) ces pathologies, je les ai toutes mais à des degrés différents, certaines faiblement (une cyphose) mais qui, associée à un autre type plus grave (scoliose) quoique elle aussi de faible intensité, potentialise à terme les méfaits des deux ... et certaines aiguës (lordose) voire qui peuvent être mortelles (le coup du lapin). Commençons par le menu fretin.

1 La scoliose
C'est une déformation du dos, souvent 'haute' (vers les omoplates, c'est mon cas) et en S (vu de derrière, le dos n'est pas rectiligne perpendiculaire au sol mais il décrit un S plus ou moins important que l'on mesure en degrés) .... mais en fait la déformation, ce qui n'est pas visible et plus grave est en 3 D , sur 2 autres plans : à son endroit, les vertèbres se vrillent en torsion type tire bouchon, vers l'avant et mettons, la gauche, comprimant un poumon de sorte que les muscles intercostaux et le diaphragme qui soulèvent sans cesse les cotes et le plancher de la cage thoracique pour remplir les poumons se trouvent soumis (surtout en cas d'effort mais en réalité tout le temps) à des efforts supplémentaires, souvent douloureux (on ressent une 'pointe' au milieu des omoplates surtout après un effort). S'il s'y ajoute une cyphose (voir plus loin), même légère, cela aggrave encore la charge des muscles intercostaux et du diaphragme.
Cette scoliose, chez moi mais c'est souvent le cas, est due au peu d'intérêt que l'on portait aux enfants autrefois, (on les laissait porter des charges beaucoup trop lourdes, parfois ils devaient travailler au jardin -ce n'était pas mon cas- voire sur un chqntier.... et à ce que les soins, du moins pour les enfants de prolos, étaient très succincts. Dans mon cas, elle eût été rééducable alors, évidemment elle ne l'est plus.

2 La cyphose. C'est ce qu'on appelle le dos rond. La cage thoracique là aussi est compressée, et la respiration peut en être gênée. Ce sont souvent les jeunes filles à la puberté encombrées ou complexées ! par le poids de leur poitrine qui en développent, (plus tard, il y a aussi les femmes enceintes ou allaitantes) ou en règle générale, des enfants dont on a exigé (ou qui ont accompli d'eux mêmes) des efforts trop importants.  Là aussi, pour moi, cela aurait été rééducable (mais ne pinaillons pas, c'est très peu important chez moi et ce n'est dû à une trop lourde poitrine.)

3 La lordose. Là on passe aux choses 'sérieuses" si l'on peut dire. C'est la déformation, souvent sur un seul plan (si bien qu'elle n'est visible que de profil) en un S trop aplati de la partie du dos située vers la taille et le bas : c'est la posture provoc du matador ou de la vamp, autrefois accentuée par les corsets et les 'faux culs' (pièce de tissus accrochée à l'arrière de la taille, pour donner du volume et souligner la chute de reins considérée comme sexy).
Cette hyper cambrure écarte l'espace inter vertébral (comme on ouvrirait un éventail) vers l'avant... et il arrive, au cours OU APRÈS UN EFFORT que les coussinets inter vertébraux remplis de liquide (normalement visqueux mais rendu fluide par l'échauffement) qui amortissent le choc des vertèbres les unes contre les autres (par exemple en cas de course, de saut) glissent en partie vers l'avant ( c'est la hernie discale) et compriment les nerfs (sciatique et crural surtout) extrêmement importants et puissants qui passent là : c'est la hernie discale, terriblement douloureuse, qui peut même paralyser... ou les lumbagos qui s'enchaînent.
Note, ce sont les sports à outrance comme la danse -classique surtout-, la gymnastique, les barres assymétriques... qui souvent occasionnent ces lordoses. On impose aux enfants de 'plier' le dos le plus possible et plus ils se cassent plus ils sont félicités. Les accidents mortels (aux barres) ne sont pas rares. 

4 Le coup du lapin. Accident sportif, (cheval, barres assymétriques -plusieurs cas de décès- de la route....  il peut être mortel, rendre tétraplégique, faire souffrir tout le temps ou guérir sans séquelles contrairement à ce qui est souvent affirmé. Car une de ses conséquences en cas d'efforts important qui mobilise le cou (soulever quelqu'un d'alité qui se suspend à vous par exemple) est le coinçage de certains nerfs ou ensemble de nerfs qui passent là, -et la zone est encombrées-, du faisceau d'Arnold par exemple, qui peut paralyser ou rendre insensible une partie du crâne et du bras jusqu'au petit doigt. Cela aussi est réversible, (contrairement à ce que m'avait affirmé un ponte de Nîmes) par la réflexologie et l'acupressing, plus le magnétisme. Je remercie ici Peter Koppel, rencontré par hasard qui m'a guérie en UNE séance.

COMMENT EN SORTIR ?
Un peu par hasard parfois donc, dans mon cas. Après une sciatique qui m'avait pratiquement paralysée (reliée à des efforts importants et mal calibrés : après des mois sur l'ordi, je m'étais mise... à remonter des murettes) ...  (le médecin s'était contenté de me prescrire des anti inflammatoires dont j'ai su ensuite qu'ils étaient en passe d'être interdits, et que de toutes manières je n'ai pris qu'un jour ou deux), à moitié guérie au bout de trois mois mais toujours sous la menace de la récidive (on le sent et on évite certains mouvements... et même rester assis est pénible -je comprends maintenant pourquoi Hugo écrivait debout!-) j'ai décidé de vivre pauvrement, sans eau ni électricité (3 ans) ... donc j'ai dû tirer l'eau du puits, avec une chaîne et une poulie. 200 litres par jour environ, tous les jours. Du coup mes abdominaux 'hauts' (au dessus du nombril) se sont trouvés renforcés et mon dos trop cambré s'est remis en place (comme si un élastique avait retendu ma colone vertébrale). Plus de sciatique ni même ces petites douleurs avant coureuses qui annonçaient la crise, et plus de lumbag, là aussi avec les signes funestes, cette petite pointe vers la taille au moindre mouvement particulier. Je 'finis' ou je CRUS FINIR la rééducation (au départ involontaire !)  par de la marche RAPIDE, 4 à 10 km/jours, en tirant les jambes.

Restait, mais je ne le savais pas, que j'avais musclé mon plexus, mon ventre, les muscles de la marche (situés à l'intérieur des fesses, donc que nous ne voyons ni ne sentons) ces muscles qui, lorsque nous restons assis, sont en permanence tendus, crispés, ce qui explique qu'un effort soudain et déséquilibré les fasse craquer ou coince un nerf .. oui mais pas tous !  je le compris lorsque, pour la première fois, je retournai à la piscine et m'aperçus...  que je ne pouvais plus nager ! la douleur, surtout en brasse ! entre les vertèbres vers l'arrière de la taille était insupportable. (J'ai passé 10 km en mer lorsque j'étais ado!)  Cela aussi, il a fallu le rééduquer. Doucement, d'abord 10 mètres  ! Puis 20, 30, 50... traumatisée j'étais... une nageuse de si bon niveau !

Il y eut aussi la rencontre avec Peter, pour le problème des cervicales. Un hasard (juste un voisin désireux de me connaître sur lequel j'avais renversé sa tasse de café : "désolée, je ne sais plus maîtriser mon bras droit''...  le reste s'est enchaîné.)
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Mais du coup, ma scoliose était passée à l'as. Normal, elle ne me gênait pas trop. Il y avait juste cette douleur parfois au milieu des omoplates lorsque j'avais fait un trop gros effort, en général de portage ou de mon bras droit, mais depuis toujours... je m'y étais habituée, (il suffisait de m'allonger à plat ou en chien de fusil et ça finissait par passer). De fait, me croyant tout à fait tirée d'affaire, je me mis au vélo, mais à outrance, 10, 30 km par jour (à plat)... puis, malgré la fameuse douleur dans le dos qui à présent ne me quittait guère, je décidai de faire de la cote et là ... fini !

La douleur permanente, AU MILIEU DES OMOPLATES, devint insupportable (jusqu'à me couper le souffle). Je mis du temps à le comprendre  : c'était la scoliose, sans doute aggravée par une petite cyphose. Cette douleur, je la connaissais bien pourtant, c'était celle de mon enfance au lycée Pasteur de Besançon où, en 6ème (9 ans) je devais comme tous les 'classiques' porter un énorme cartable avec le Gaffiot (le dictionnaire latin français- français latin en papier bible, cartonné chic doré) qui pesait ? 3 kilos ou davantage, plus tous les autres livres et classeurs, souvent les affaires de gymnastique etc.. ceci sur deux ou trois étages (et des étages de château) plusieurs fois par jour, sans compter les deux trajets jusqu'aux arrêts du bus..  Bref, selon un médecin de mon âge, tous les gamins qui ont été soumis à ce régime ont développé une scoliose qui 50 ans après les handicape durement de plus en plus. Ce que j'ignorais, mais je le compris vite, c'était que la douleur provenait de ce qu'elle me comprimait aussi le poumon droit. Et c'était ce qui me coupait le souffle. Que faire ? arrêter le vélo. Mais encore ?

Là aussi, ce fut le hasard, enfin presque. Je décidai donc de prendre le bus, tout bêtement ! et là, miracle ! Accrochée aux sangles, étirée au max, avec les cahots, les arrêts brusques et les virages, je sentis ma colone vertébrale, non pas se redresser, à mon âge c'est fini, mais se détendre, s'étirer... la cage thoracique s'ouvrir, et la douleur s'atténuer. J'essayais de 'dévriller' la colonne dans le bon sens, au jugé car je ne vois jamais mon dos clairement... et ça marchait. Mais il fallut un mois environ pour que la douleur cesse ou du moins diminue beaucoup et à l'heure où j'écris ce n'est pas tout à fait fini. (Mais je n'ai pas repris le vélo.)

Voilà, se sortir d'un mal de dos, c'est tout un art qui requiert de la patience, de l'écoute de soi, et de l'astuce, et la chance aussi. Mais ça marche. Note : à part Peter qui n'était pas médecin mais kiné, aucun médecin ne m'a aidée sur ce coup. J'avais pris rendez vous avec un rhumatologue de Percy mais... le plus proche était dans 6 mois ! Et du coup comme entre temps je me suis presque guérie seule par le ''stretching'' et.. le bus ! je ne sais pas si je ne vais pas annuler.

Naturopathie, Quelques éléments de biographie http://chantsphilo.blogspot.fr/2017/07/un-peu-dautobiographie-la-naturopathie.html

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