lundi 17 avril 2017

Les mères privées de leurs enfants un crime ordinaire

Un fil sur FB. Suite aux articles de Hélène  (O), Matti, Solveig, Francine ....

Les mères privées de leurs enfants et reliées comme mères, disqualifiée, etc ... le phénomène est hélas d'une banalité affligeante si on en juge par FB ... et la vie quotidienne: on y voit des litanies de femmes qui après une rupture n'ont pas revu leurs enfants (parfois enlevés très jeunes) depuis 1, 2, 3 10, 20 ans. A la violence économique (qui les empêche de se battre en justice à armes égales) s'ajoute la privation de leurs enfants. Illégal ? Oui mais la justice bien souvent profite aux riches, et les déséquilibres ici sont presque toujours en faveur de l'homme. Si bien qu'avec de bons avocats, on peut facilement contourner la loi. D'autre part, je cite une amie magistrate, la Justice est plus que l'EN encore en totale déshérence par manque de crédits : ''ils (les greffiers) en sont à se disputer les crayons et les feuilles ! Alors, déjà qu'on est incapable avec la meilleure volonté de traiter à temps des viols et incesteurs, un père jusque là irréprochable évadé en Allemagne avec ses gosses qui par divers moyens limites refuse à son ex de les voir..''

CQFD. On a donc des droits de visite non respectés ou détournés, (contraintes de trajets très longs, onéreux, parfois impossibles à parcourir en travaillant, et travailler, il le faut), harcèlements judiciaire infinis, des procédures enchaînées les unes après les autres pour les dévaloriser, les ruiner et les détruire (c'est le plus riche ou le plus ''aidé'' qui la plupart du temps, gagne, malgré la vigilance des juges) ...  du coup, rejetées par leurs propres enfants, calomniées (sous entendu ''tu vois bien qu'elle ne t'aime pas'', elle n'a jamais voulu venir te voir'' -alors que l'enfant à été kidnappé et qu'on lui a caché l'endroit où il se trouvait ! -)... (comment peuvent-ils survivre, ces enfants, lorsqu'ils sont à temps plein plongés dans un environnement totalement consensuel violemment hostile à leur mère, dont la doxa, fût-elle sous jacente, la désigne, selon les milieux, comme une ''salope, une pute... ou une mauvaise mère qui ne s'est jamais occupé d'eux... ou qui s'en très mal occupé...  qui les a trop envahis... ou laissés à l'abandon... qui ne s'est intéressée qu'à sa carrière, ou au contraire l'a ratée, n'a jamais rien foutu et, parasite se sert d'eux pour racketer le père si malheureux ? Tout sera systématiquement tourné contre elle, tout et son contraire, ce sera elle, toujours, qui sera en tort ! Des torts contradictoires mais baste, ça le fait aussi ! ) bref, syndrome de Stockholm à la clef, la rupture est irrécupérable, définitive. La plupart du temps.

 [Une parenthèse ici. Qu'on ne se demande pas pourquoi les femmes, même dans des situations odieuses, insupportables (pas forcément battues d'ailleurs) restent ! C'est pour cela ! Pénible, horrible même, pour les enfants, pour elles ? Peut-être mais, pensent-elles, (et elles n'ont pas forcément tort) cela pourrait être pire, ils pourraient être séparés définitivement.... Ce n'est pas glorieux, mais parfois cette réaction de survie est inévitable, et finalement, si l'on peut dire, saine...  Mais ceci n'est jamais ou très rarement exprimé, par honte de cette sorte de prostitution consentie. Une situation malsaine certes, mais le reste pourrait être, ou serait sûrement encore pire. On a donc, et en nombre, des couples FORCÉS OÙ LA FEMME NE RESTE QUE SOUS LA CONTRAINTE y compris pour ce qui est des rapports sexuels.. pour éviter la rupture avec les enfants -et la vengeance du père sur eux, ou sur un seulement- qu'elles subodorent si elles lancent la procédure. Du reste la menace, parfois ouverte, parfois sous jacente, est parfois très claire, ''si tu oses faire ça, les enfants -et toi- en pâtiront un max''. Fin de la parenthèse.]

J'AI AINSI ENTENDU UNE PETITE FILLE DE 5 ANS DIRE DEVANT MOI : ''MA MÈRE C'EST UNE PUTE'', REPRENANT LES PROPOS RÉGULIÈREMENT TENUS DEVANT LES ENFANTS PAR SON PÈRE ET SES ACOLYTES, (il s'agissait d'une ouvrière agricole bosseuse, courageuse et aimante, mère de famille très nombreuse, jamais aidée par le père -peu enclin au travail, du moins régulier, et à un moment alcoolique- sur aucun plan, lequel par vengeance avait décidé de reprendre les enfants -les deux plus jeunes- ainsi que les aînés -surtout pour les exploiter- lorsqu'elle décida enfin de le quitter. Note : en dépit d'attestations nombreuses, toutes unanimes, elle ne les récupéra jamais, épuisée à la fin par une maladie grave... -sauf adultes, mais le lien était définitivement rompu, et l'un d'eux, perturbé, violent, devint délinquant, lourd-.)
 
Comment les 'pro' de la Justice, de la police, du social ne comprennent-ils pas ? Prenons le CAS GÉNÉRAL : l'acte délinquant voire criminel SOULAGE celui qui s'y livre, le libère, lui profite, lui fait gagner (de l'argent, de l'estime..) et du coup, il offre ensuite une image aimable, fiable (regardez Fillon) assez invraisemblable parfois (surtout lorsqu'il est pincé) mais ça passe ! tandis que la victime au contraire est surexcitée et/ou anéantie, exaspérée (à juste titre, surtout si en plus on ne la comprend pas, si on la juge, elle, ou si on se moque) DIMINUÉE et semble folle, névrosée, peu fiable... ou sans intérêt, limite méprisable, une SDF, UNE MARGINALE. Le doleur le sait et en joue. C'est lui qui mène le jeu, c'est lui qui a lancé, concocté, mitonné le scénar, il se délecte de le voir se dérouler comme prévu -et s'il y a un couac, il sait se rétablir-. Elle, elle n'a rien choisi et littéralement est conduite à la 'folie' (surtout si on lui a arraché ses enfants). Partie gagnée.

Anecdote. Même en cas de viol ou de tentative d'enlèvement dans ce but, (par un faux taxi dans le cas que je vais citer), la victime qui tentait d'alerter des gens à un arrêt de bus en hurlant par la fenêtre s'est heurtée à leur indifférence, incompréhension voire à leur quant-à-soi outré (hirsute, rouge, affolée de terreur, elle semblait en effet déséquilibrée.. ou ils avaient autre chose en tête, épuisés par leur journée de travail ?) Sauvée par un encombrement (un feu rouge et une voiture devant qui s'était arrêtée) elle parvint à s'échapper par la vitre, toujours hurlante, vêtements déchirés, (et comme souvent, une fuite d'urine qui n'arrangeait rien)... par chance (c'était près d'une gare), des policiers en patrouille virent la scène et arrêtèrent le gus... qui, calme, déterminé, s'en tira magistralement en prétendant à une dispute au sujet du prix de la course...  et il fut crû (!?) ou en tout cas relâché sans autre vérification. Encore prétendit -il exiger le prix de la 'course' ! ce que les flics, par souci de 'conciliation' (!) lui refusèrent tout de même ! Même son état, (au contraire !) la scène qu'ils avaient vue et la reprise (relative) de ses moyens intellectuels une fois au commissariat tout proche... (où ils furent embarqués sans distinction, avec le même rudesse, voire pire encore pour elle) n'avait pas suffi pour les convaincre. Peu de temps après, le gus viola dans les mêmes circonstances une ''cliente'. (''Secret de famille, pouvoir et violence ordinaire dans des milieux au dessus de tout soupçons'', H.Larrivé)

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